Sahara : L’UE pour une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable

L’Union européenne encourage toutes les parties concernées par la question du Sahara à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable à ce différend régional.

Dans sa déclaration pour la 11ème session du Conseil d’association UE-Maroc, "l’UE rappelle son attachement au règlement du conflit du Sahara et exprime son plein soutien aux efforts du Secrétaire général de l’ONU et de son Envoyé personnel pour aider toutes les parties concernées à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable".

L’UE "encourage toutes les parties à continuer à travailler avec l’Envoyé personnel du SG de l’ONU en vue de progresser dans la recherche d’une telle solution, en faisant preuve de réalisme et d’un esprit de compromis".

Elle exprime au nom des 28 Etats membres le vœu que les efforts en direction d’une meilleure intégration maghrébine contribueront à des avancées sur la voie du règlement de ce conflit.

L’UE réaffirme, d’autre part, son attachement au respect des droits de l’Homme et rappelle les obligations qui incombent à chaque partie, tout en se félicitant, dans ce contexte du renforcement et de la constitutionnalisation du rôle du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) en matière de surveillance et de défense des droits humains y compris au Sahara à travers ses commissions à Laâyoune et Dakhla.

Pour sa part, le Maroc réitère, dans sa déclaration, son ferme engagement pour parvenir à une solution politique définitive juste, durable et mutuellement acceptable au différend régional autour du Sahara marocain et son soutien aux efforts du Secrétaire général des Nations Unies et de son envoyé personnel.

Le Royaume réaffirme aussi son appui au processus de négociations comme seule et unique voie pour le règlement de ce différend et rappelle que le Conseil de sécurité de l’ONU a clairement défini, dans les sept dernières résolutions adoptées depuis 2007, les paramètres pour le règlement de la question de Sahara, dont notamment la prééminence de l’initiative marocaine d’autonomie, le réalisme et l’esprit de compromis pour parvenir à une solution mutuellement acceptable et l’engagement de l’ensemble des parties pour mettre un terme au statu quo.

Aussi, le Maroc fait sien les appels réitérés du Conseil de sécurité à l’Algérie pour permettre au Haut-Commissariat aux réfugiés (UNHCR) de conduire le recensement des populations des camps de Tindouf, conformément à ses résolutions pertinentes de ces trois dernières années.

Le conflit du Sahara dit "occidental", rappelle-t-on, est un conflit artificiel imposé au Maroc par l’Algérie. Le Polisario, un mouvement séparatiste soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d’un Etat factice au Maghreb.

Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une solution du conflit basée sur une autonomie avancée dans un cadre souverain marocain et une intégration économique et sécuritaire régionale.

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