Nouvelle allégation algérienne: la présidence accuse le consul général du Maroc à Oran d’être un « agent »

« Nous avons demandé son départ. Son comportement était prévisible. Nous avons découvert que c’est un agent des services de renseignements marocains qui a été désigné consul à Oran pour d’autres raisons », a ainsi prétendu mardi le porte-parole de la présidence de la République Mohand Oussaid Belaid, au cours d’une conférence de presse au siège de la Présidence.

Cette grave allégation émanant du porte-parle du président traduit le sentiment vindicatif d’Abdelmajid Tebboune pour le Royaume.

En campagne électorale, l’actuel président algérien avait dénigré le Maroc. Une fois élu, il a réitéré sa vindicte contre le royaume dans son discours d’investiture.

Depuis, il ne rate aucune occasion pour pointer du doigt le Maroc, une  diversion désespérée pour masquer la gravité de la crise économique et la poursuite d’une contestation inédite incarnée par le Hirak. Ce mouvementent ne reconnait pas le président élu et aspire à une Algérie libre, prospère et débarrassée de ses généraux, véritables détenteurs du pouvoir en Algérie.

Le pouvoir, adepte de la thèse du complot, accuse d’ailleurs des lobbys extérieurs, dont les médias français, de vouloir déstabiliser le pays.  « La position nationale constante de l’ANP (Armée nationale du peuple), digne héritière de l’Armée de libération nationale, dérange les ennemis de l’Algérie parmi les haineux, les envieux et ceux qui se cachent derrière les lobbys, toujours prisonniers d’un passé à jamais révolu », a clamé le président Teboune le 2 juin dernier devant les militaires.

Le consul général du Maroc a été rappelé par son département après une campagne mené contre lui suite à des déclarations dans lesquelles il est accusé par Alger d’avoir désigné l’Algérie « comme pays ennemi » lors d’une rencontre avec des Marocains bloqués.

 

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