Hicham Alaoui* ou la nostalgie du « Printemps (désenchantement) Arabe »

Pour l’universitaire Hicham Alaoui, l’arrivée des démocrates à la Maison Blanche est censée effrayer l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis qui se verraient mettre au pas par l’administration Biden, faire peur à Benyamin Netanyahu car l’option des deux Etats au Moyen-Orient serait remise au goût du jour et surtout tétaniser les pays de la région Mena où le « Printemps Arabe » serait réactivé.

Parmi les milliers d’articles écrits pour analyser les priorités de la politique étrangère du nouveau chef de la Maison Blanche, celui de Hicham Alaoui nous a particulièrement interpelés. Il se présente volontiers comme « géopolitologue » et pourtant il accumule absence de discernement, carence argumentaire et méconnaissance des fondements des relations internationales. Nous ne pouvions pas ne pas tenter d’analyser comment et surtout pourquoi.

En relations internationales il y a plusieurs approches éligibles à la mise en œuvre de la politique étrangère des Etats. Libéralisme pour les uns, constructivisme pour d’autres ou encore réalisme ou idéalisme qui sont deux théories opposées. Elles voudraient, pour la première, que les nations cherchent à assurer leur sécurité et développer leur influence pour contrer celle des autres puissances et pour la seconde qu’elle cultive l’illusion, idéaliste, d’un système de relations internationales fondé sur la négation de la force et la valeur absolue accordée à une idée ou à la loi.

La dernière analyse signée par Hicham Alaoui ne s’inscrit dans aucune d’entre elles et constitue, de ce fait, une curiosité car elle laisse perplexe ceux qui tenteraient de comprendre les enjeux de la politique étrangère américaine dans la zone Mena, à la lumière de l’élection du candidat démocrate à la Maison Blanche. Elle a été publiée le 27 octobre dernier dans le cadre d’un dossier intitulé « The World That Awaits the US President in 2021 » réalisé par le « Weatherhead Center For International Affairs » de l’université Harvard.

La contribution de Hicham Alaoui traite de ce qui changerait au Moyen-Orient et au Maghreb si Joe Biden remportait les élections américaines.

Ce texte laisse dubitatif le lecteur car l’ordre international que tente d’y définir Hicham Alaoui positionne les Etats-Unis comme un Etat supérieur aux autres Etats alors que par définition, le système mondial est anarchique et que les Etats sont indépendants. L’universitaire projette même son « analyse » dans un système de puissance unipolaire alors que celui-là même qui voudrait que la Russie et les Etats-Unis se fassent face et « occupent » chacun un pôle de la planète n’existe plus depuis fort longtemps.

 Il y aura un avant et un après Donald Trump

Dans une perte de repères chronologiques peu ordinaire, l’universitaire omet en effet que les rapports de forces ont changé et que les cartes ont été redistribuées, les alliances ont évolué et même le rapport à l’international des Etats-Unis n’est plus le même. Il y aura clairement un avant et un après Donald Trump d’abord parce que les mois, pour ne pas dire les années sombres qui s’annoncent pour le peuple américain, obligeront l’administration Biden à garder les yeux bien rivés sur le front intérieur. Il a été largement affaibli par la pandémie du coronavirus, la crise économique, la montée des populismes et une crise identitaire et raciale d’une telle intensité qu’elle place le pays au bord d’une guerre civile au moindre mot ou coup de genou de trop.

Aussi, est-il étonnant que Hicham Alaoui parte du principe que les Etats-Unis, sa « seconde patrie » *, n’ont pas changé et que le monde s’est arrêté de tourner il y a quatre ans, voire dix ans s’agissant de la partie consacrée au « Printemps Arabe ». Or, un retour des démocrates à la Maison Blanche n’est pas synonyme de retour en arrière, quels que soient les manquements de l’administration Trump.

Oui, Il y aura les Etats-Unis d’après Donald Trump mais il y aura les Etats-Unis d’abord et sur cela, Joe Biden s’est largement engagé tout au long de sa campagne, hiérarchisant clairement les priorités de sa future administration, le jour même où il est passé du statut de candidat à celui de président élu.

Son programme de campagne* atteste de son engagement à mettre au centre de la décision le bien-être, la prospérité, les droits et l’unité de chacun des citoyens américains dont le modèle démocratique a été pour le moins malmené ces dernières années, jusque dans le déroulement du scrutin présidentiel.

Autre principe quasi universel et rarement contredit par la politique étrangère américaine : lorsque l’on parle des relations internationales d’un Etat, les fondamentaux ne changent pas. Le style et la manière font la différence mais exceptionnellement le fond.

Les options stratégiques ne changeront pas, ni par rapport à la Chine, l’Iran, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis, ni même la Russie ou encore l’Europe.

Quant au dossier israélo-palestinien il suffit simplement de lire le programme de Joe Biden pour voir rappeler l’ « engagement ferme en faveur de la sécurité d’Israël » du parti démocrate. Plus encore, tous les spécialistes du Moyen-Orient ont encore en tête les mots de Kamala Harris pendant la campagne électorale : « nous devons nous tenir aux côtés d’Israël pour assurer sa sécurité et c’est une position qui doit être solide comme la roche », avait martelé la candidate à la vice-présidence, ajoutant que les démocrates prévoyaient une aide militaire de 38 milliards de dollars en faveur de l’Etat hébreu sur les 10 prochaines années.

Pour ce qui est du « Printemps Arabe », rien. Pas une virgule n’est venue ponctuer la vision des démocrates sur ce sujet, sachant qu’au-delà de l’ « échec » dont il est porteur, la publication des mails sur ce sujet de l’ancienne secrétaire d’état Hillary Clinton, a plongé le parti démocrate américain dans un embarras dont il se serait bien passé.

Pour comprendre en quoi les projections de Hicham Alaoui se distinguent de par leur inexactitude et leur obsolescence, nous passerons en revue ici les principales d’entre elles.

« La politique de l’administration Trump au Moyen-Orient est celle d’un repli chaotique »

Les éléments de langage utilisés par l’universitaire méritent qu’on s’y arrête pour constater que le retrait de certaines troupes américaines de la région, les tractations avec les parties afghanes et la pression diplomatique intense exercée par Washington, sous le mandat de Donald Trump, ne peuvent être raisonnablement qualifiés de « repli chaotique », pas même par les courants les plus hostiles à Donald Trump au sein du parti démocrate. Ils ont mené à un renforcement inédit de la position d’Israël dans la région et à un « containment » sans précédent de l’Iran.

C’est une erreur d’analyse qui égale celle qui voudrait que la stratégie de l’administration Biden soit une stratégie de « réengagement prudent », à l’image de la doctrine Obama. Hicham Alaoui ne semble pas conscient qu’une action moins unilatéraliste des Etats-Unis n’est pas une option à court terme et que la donne a changé dans la région avec la formation d’axes offensifs comme celui mené par Ankara, le Qatar ou encore les Frères musulmans.

L’universitaire semble s’avancer sur ce terrain d’évaluation sur la seule base de l’idéologie présumée du vainqueur de l’élection présidentielle. C’est la même approche qui l’avait mené à écrire, par exemple, que Bill Clinton allait en devenant président réduire l’interventionnisme américain au Proche-Orient. Les évènements ont démontré par la suite que c’est le président qui a fait tirer le plus de missiles sur des cibles ennemies.

« L’administration Biden s’occuperait de la tragédie palestinienne »

Selon Hicham Alaoui, « les États-Unis ont peu d’espace de manœuvre, et cela ne changera probablement pas. Il reviendrait sur « l’accord du siècle» et tenterait de ressusciter la solution à deux États ». Rien n’est évidemment plus improbable. Joe Biden a déjà donné tous les gages aux lobbies israéliens en applaudissant à la reconnaissance d’Israël par les monarchies du Golfe et en annonçant par la voix de sa vice-présidente Kamala Harris que la priorité de son mandat est la sécurité d’Israël.

Ce sont là des engagements qui sont plus à même de renforcer la position de Benyamin Netanyahou ainsi remis en selle, que de le pousser à épouser sérieusement l’option des deux Etats avec une Autorité palestinienne que Hicham Alaoui qualifie de « bloquée dans un déclin moribond depuis des décennies ».

Oubliant que les enjeux dépassent la seule question palestinienne aux yeux de Washington, l’universitaire pense que « les États arabes seraient moins incités à se précipiter dans des normalisations avec Israël sans que ce dernier ne traite des droits des Palestiniens ». Il omet ainsi l’approche « militante » des Etats-Unis vis-à-vis de l’Iran, quelle que soit la coloration politique de leur administration, tout comme il ne prend pas en considération le soutien et les garanties apportés aux dirigeants saoudiens et émiratis dans leur normalisation avec l’Etat hébreu.

Il ne fait aucun doute que Joe Biden changera de rhétorique, favorisera une reprise du dialogue, tentera de freiner la colonisation et pourrait même rouvrir le bureau palestinien à Washington fermé par son prédécesseur. Mais comment s’imaginer une seule seconde que l’option des deux Etats sur la table pendant les deux mandats de Barak Obama puisse constituer un axe stratégique de la politique de celui qui fût le vice-président de l’ancien occupant démocrate de la Maison Blanche ? Joe Biden reviendra- t-il sur l’annexion du Golan ? Non. Joe Biden déménagera-t-il l’ambassade des Etats-Unis installée à Jérusalem ? Définitivement, non.

 « Les États-Unis essaieraient de freiner le programme de missiles balistiques de l’Iran »

Hicham Alaoui écrit qu’« en tentant de revoir le cadre de l’accord sur le nucléaire pour ouvrir un nouveau dialogue, les États-Unis essaieraient de freiner le programme de missiles balistiques de l’Iran en donnant à son régime une place à la table des négociations».

Rien n’est moins sûr si l’on considère que les vice-présidents ne suivent pas systématiquement la politique menée par l’administration du président qu’ils ont été amenés à seconder. L’Iran s’est engagé dans un programme de missiles balistiques, fer de lance de ses ambitions d’expansion régionale, ce qui accule Washington, quelle que soit la couleur politique de sa présidence, à continuer de faire pression sur le régime des Mollahs, décidés plus que jamais à asseoir leur arsenal nucléaire.

L’ « analyste » poursuit en prédisant que « les dirigeants iraniens résisteront sans aucun doute à l’invitation, car l’arsenal reste un atout vital pour leur  capacité militaire ». Il y a là une contradiction avec la perspective peu crédible d’une prise de risque de Joe Biden de revivre l’affront fait par le régime iranien à la présidence Carter qui avait tenté de dialoguer avant que la crise des otages de l’ambassade américaine à Téhéran en 1979 ne vienne couper court à toute perspective sérieuse. Ainsi, si tout au long de sa campagne, le candidat démocrate avait insisté sur le fait que les pressions menées par l’administration Trump à l’égard de Téhéran était une erreur, c’était pour relever qu’elles avaient permis à l’Iran de disposer des capacités nucléaires conséquentes pour lui permettre de construire une bombe.

Avant toute option qui permette une reprise des négociations, Joe Biden attend de l’Iran qu’elle se remette en conformité avec les termes de l’accord. Les déclarations du président iranien Hassan Rohani après l’élection de l’ancien vice-président américain montrent une volonté de relancer le processus de coopération. Un retour des États-Unis à la table des négociations pourrait en effet mener à une levée des sanctions économiques dont Téhéran a besoin pour sortir de l’isolement et la crise économique et sociale qui paralysent le pays.

 Axe saoudo-émirati : « les États-Unis reconsidéreraient soigneusement leur attitude libre »

Durant sa campagne électorale, le candidat démocrate a promis un réajustement de la relation des Etats-Unis avec l’Arabie Saoudite mais penser que la nouvelle administration démocrate se lancerait dans un « détricotage » de ce que Trump a façonné avec la nouvelle Arabie Saoudite de MBS, n’est pas juste une erreur mais la démonstration d’une méconnaissance de la position américaine dans la région. Elle compte pour pilier majeur le Royaume saoudien et ce, quels que soient ses dirigeants.

L’universitaire poursuit: « l’Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis ont agi en tant qu’avant-garde contre-révolutionnaire du Moyen-Orient, s’efforçant d’inverser les acquis démocratiques. Ils ont cherché à renforcer les régimes autoritaires et les alliés dans toute la région – et ils ont réussi grâce à un mandat virtuel de l’administration Trump ». Hicham Alaoui croit ici que Joe Biden construirait une politique avec ses alliés arabes basée uniquement sur les droits de l’Homme. Si cela avait été le cas, cette approche aurait prévalu aussi bien avec l’administration Obama qu’avec celles de ses prédécesseurs démocrates, la question des atteintes aux droits humains n’étant pas une caractéristique propre au nouveau pouvoir saoudien incarné par Mohamed Ben Salman.

« L’administration Biden serait plus stricte, consciente des conséquences désastreuses de ce que l’aventurisme saoudo-émirati a produit au Yémen, en Libye et au Qatar », ajoute Hicham Alaoui qui oublie que l’administration de Barack Obama avait appuyé la guerre au Yémen pour affaiblir l’Iran, soutien des Houtis.

Non, Joe Biden ne tournera le dos ni à l’Arabie Saoudite ni aux Emirats Arabes Unis, alliés stratégiques dans le « containment »de l’Iran et « pièces maitresses » dans la consécration de la suprématie israélienne au Proche-Orient.

« Les États-Unis réorienteraient leur vision du Printemps Arabe »

Hicham Alaoui doit être le seul « géopolitologue » à penser qu’il existe « un processus historique en cours (…) de changement politique » qui s’appellerait le « Printemps Arabe », et que l’arrivée des démocrates au pouvoir à Washington pourrait « enhardir les mouvements démocratiques dans la région et même dans le monde ». L’unique raison pour laquelle cette page n’est pas encore tournée est le chaos inédit semé par la promesse de lendemains meilleurs portée par les soulèvements de 2011. Que ce soit en Libye, en Syrie, ou au Yémen, rien de réjouissant n’est à mettre sur le compte d’une « réussite », pas même en Tunisie que Hicham Alaoui cite régulièrement en exemple pour dire qu’elle serait « la première démocratie du monde arabe ».

Près de 10 ans après la fin du régime de Benali, la désespérance de la jeunesse, le taux de chômage endémique, l’appauvrissement des régions intérieures et la fracture au sommet de l’état n’ont jamais été aussi grands, au point de rendre nostalgiques la majorité des Tunisiens, en mal de sécurité économique.

Par ailleurs, la publication des emails de l’ancienne secrétaire d’état Hillary Clinton par Mike Pompeo, le 11 octobre dernier sur le site officiel du Département d’Etat, constitue une source d’embarras pour la future administration américaine. Ils font état de l’ingérence des Etats-Unis dans la politique interne de plusieurs pays arabes, dont l’Egypte, le Yémen, la Libye, le Qatar et l’Irak.

Les peuples arabes n’agissent pas par la seule boussole du bureau ovale  

Il ne fait aucun doute que le nouveau maître de la Maison Blanche prendra ses distances avec ces pratiques contestables et sera guidé par le pragmatisme et la logique d’alliances fortes avec les régimes en place, sachant que la situation au Maghreb n’est évoquée à aucun moment dans son programme de politique étrangère. Nous y relèverons que l’Afrique, par exemple, n’y est évoquée qu’à une seule reprise lorsque Joe Biden parle d’« intégration des nations amies en Amérique latine et en Afrique ».

Aussi, penser que l’arrivée des démocrates à la Maison Blanche va réactiver les mouvements contestataires dans les pays arabes, c’est d’abord croire que les peuples arabes n’agissent que par la seule boussole du Bureau Ovale. Or, les Etats sont souverains ce qui leur donne le monopole de l’usage légitime de la décision et de la force sur leur territoire. Ceci est un postulat de base, tout comme le fait que les organisations internationales sont des acteurs transnationaux dont l’influence est faible, voire absente sur les relations internationales parce que ces organisations ne sont pas souveraines justement.

A en croire Hicham Alaoui, des révolutions éclateraient donc dans le monde arabe par la simple arrivée de Joe Biden au pouvoir et si un régime comme celui de Abdelfettah Sissi en Egypte venait à être balayé, cela pousserait Washington à plus d’indulgence pour les Frères musulmans.

Non, Joe Biden n’aura pas comme objectif de défaire ce qu’a entrepris son prédécesseur

Il fera en effet en sorte que ce qu’il a réalisé comme changement de paradigme continue avant tout de servir les intérêts supérieurs des Etats-Unis dans la région et dans le monde.

Cette approche est d’autant plus évidente que les résultats serrés du scrutin présidentiel devront être pris en compte sur le front intérieur américain plus que jamais divisé en deux camps très antagonistes. Joe Biden ne prendra pas le risque d’ouvrir un front intérieur de contestation civile au nom d’un relativisme au Proche-Orient, au risque d’alimenter le chaudron bien réel d’une potentielle guerre civile dans son propre pays. Les discours rassembleurs qu’il a tenus au lendemain du scrutin vont dans ce sens.

Redonner toute sa place à la première puissance américaine dans le monde

C’est d’abord pour Joe Biden, retrouver une crédibilité largement entamée par la puissance économique grandissante et le soft power développé par la Chine. Telle est la priorité de la nouvelle administration américaine qui entend restaurer et réinventer ses partenariats en Asie notamment avec le Japon et la Corée du Sud, consolider ses acquis en Amérique latine , contenir l’Iran, assurer la sécurité d’Israël, relancer le dialogue avec l’Europe, gérer la crise climatique, contrer la montée des nationalismes populistes, mettre un terme aux « guerres interminables en Afghanistan et au Moyen-Orient » et adopter une approche nouvelle qui fédère alliés et partenaires autour des valeurs de paix et de démocratie.

Sénateur pendant 36 ans, président de la commission des relations extérieures pendant deux ans, vice-président pendant huit ans, Joe Biden est un réaliste pragmatique, un vieux routier de la scène internationale qui croit aux alliances stratégiques, aux traités et à la coopération internationale pour redonner aux Etats-Unis son leadership, notamment dans une Méditerranée orientale où les grandes puissances ne sont plus les seuls acteurs du rabattage des cartes.

Hicham Alaoui n’existe que par celui qu’il tente de discréditer depuis 20 ans

Dans sa contribution au dossier du « Weatherhead Center For International Affairs », Hicham Alaoui a livré un raisonnement erroné  sur tous les axes stratégiques de la politique américaine pour deux raisons : son absence de vision et le fait qu’il agisse, en coulisses, comme une « partie prenante ».

La posture de « dissident » auto-proclamé cultivée depuis plus de 23 ans le mène tout naturellement à se forger sa propre vérité, loin des enjeux réels de la géopolitique mondiale. Il a pris ainsi , une nouvelle fois , le risque de se décrédibiliser aux yeux du corps des chercheurs et universitaires auquel il dit appartenir.

Une fois de trop.

Tous les observateurs, y compris les plus bienveillants à son égard, savent que le seul intérêt qu’il présente est celui d’être le cousin du Roi Mohammed VI.

Il doit être assez douloureux pour Hicham Alaoui de constater que finalement, il n’existe que par celui qu’il tente de discréditer depuis 20 ans.

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*Fils de Moulay Abdellah, frère cadet du Roi Hassan II.

*Voir Tweet du 7 novembre 2020.

* Lien plateforme du candidat Joe Biden

 

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