Le président français Emmanuel Macron a appelé jeudi les « plus hautes autorités algériennes » à prendre des décisions « humaines et humanitaires » à l’égard de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, condamné ce jour à cinq ans de prison ferme par un tribunal près d’Alger.
« Je sais pouvoir compter sur, à la fois, le bon sens et l’humanité des autorités algériennes pour prendre une telle décision », a déclaré le président français lors d’une conférence de presse à l’issue d’un sommet sur l’Ukraine, demandant à aux autorités algériennes à « redonner sa liberté » à Boualem Sansal.
De fortes rumeurs ont circulé ces derniers jours sur une éventuelle grâce présidentielle en faveur de l’écrivain franco-algérien, atteint d’un cancer.
Le Premier ministre français, François Bayrou, a de son côté estimé sur X que la condamnation de M. Sansal était « injustifiable ».
« Une voie digne et humanitaire est à portée. Je renouvelle notre appel aux autorités algériennes à la considérer et à y répondre favorablement », a-t-il exhorté.
Plut tôt dans la journée, le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Christophe Lemoine, a appelé à « une issue rapide, humanitaire et digne à cette situation ».