Le Roi Mohammed VI procède à des nominations à la tête d’institutions pour la promotions de l’Education et des Droits de l’homme
Le Roi Mohammed VI a nommé, ce vendredi 28 mars, Mme Rahma Bourqia, présidente du Conseil Supérieur de l’Education, de la Formation et de la Recherche Scientifique.
Membre résidente de l’Académie du Royaume du Maroc, Mme Bourqia occupait le poste de Directrice de l’Instance nationale d’évaluation auprès du Conseil Supérieur de l’Enseignement.
Titulaire d’un Doctorat en sociologie et professeur à l’Université Mohammed V de Rabat, elle est la première femme présidente d’université (Université Hassan II – Mohammedia), ainsi que la première femme membre de l’Académie du Royaume.
Le souverain a également renouvelé la nomination de Mme Amina Bouayach, présidente du Conseil National des Droits de l’Homme.
Ancienne ambassadeure du Royaume du Maroc en Suède et en Lettonie, Mme Bouayach a occupé le poste de Secrétaire générale et celui de vice-présidente de la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH), basée à Paris.
Le Roi a en outre nommé M. Mohammed El Habib Belkouch au poste de Délégué Interministériel aux Droits de l’Homme.
Ancien membre du Conseil national des droits de l’Homme, M. Belkouch est notamment président du Centre d’études en droits humains et démocratie et consultant en droits humains auprès de plusieurs institutions nationales et internationales, gouvernementales et non gouvernementales.
Il a également occupé le poste de directeur du programme migration auprès du réseau euro-méditerranéen des droits de l’Homme (de 2005 à 2006) et de coordinateur national de projets de coopération internationale en droits Humains.
La décision Royale relative à la nomination des présidentes du Conseil Supérieur de l’Education, de la Formation et de la Recherche Scientifique et du Conseil National des Droits de l’Homme témoigne de la volonté royale de doter ces deux institutions des compétences et des expertises à même de garantir la poursuite de la promotion de leurs missions constitutionnelles, eu égard à la centralité des attributions qui leur sont conférées par la Constitution et aux enjeux y afférents sur les plans national et international.
Ces nominations s’inscrivent en droite ligne de l’attention particulière que le souverain accorde à la poursuite de la réforme du système national de l’éducation et de la formation, en tant que l’une des priorités nationales visant la qualification du capital humain, qui constitue la véritable richesse devant accompagner le modèle de développement mené, que de l’intérêt qu’il porte la promotion des droits de l’Homme et leur protection en termes de culture et de pratique, et à la consolidation des acquis réalisés par notre pays dans ce domaine et qui sont reconnus à l’échelle mondiale ».