GP de Bahrein: nouveaux affrontements après le feu vert d’Ecclestone

GP de Bahrein: nouveaux affrontements après le feu vert d
La violence a éclaté à Bahreïn entre la police et les manifestants, vendredi, quelques heures après les déclarations du grand patron de la Formule 1 selon lesquelles le pays du golfe Persique était suffisamment sécuritaire pour accueillir un Grand Prix la semaine prochaine.

Toutes les 12 équipes auraient assuré Ecclestone qu’elles étaient heureuses de faire le déplacement dans ce petit royaume malgré les tensions politiques persistantes et qu’aucune mesure de sécurité supplémentaire n’a été mise en place.

«Il ne se passe rien (à Bahreïn), a déclaré Ecclestone à Shanghai en marge du Grand Prix de Chine. Je connais les gens qui y vivent et c’est très calme et paisible.»

Mais des affrontements ont éclaté après les funérailles du militant Ismaël Ahmed, qui selon les autorités a été tué à la fin du mois dernier par des tirs lors d’une manifestation. Mais il est encore difficile de savoir qui a tiré les coups de feu.

Les organisateurs avaient annulé la course l’an dernier après une flambée de violence qui a conduit à au moins 50 morts. La répression sévère par le gouvernement sunnite est survenue après que la majorité chiite de Bahreïn eut exigé plus de pouvoir.

Les groupes de défense des droits de l’homme ont critiqué le retour de la course cette année et les manifestants ont galvanisé les partisans en scandant des slogans contre la Formule 1, tout en critiquant Ecclestone et les pilotes dans les médias sociaux.

Amnestie Internationale a averti que «la crise des droits humains à Bahreïn n’est pas terminée.»

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