Gdim Izik : L’écrasante majorité des observateurs internationaux attestent des conditions d’un procès équitable

L’écrasante majorité des observateurs internationaux, présents sur place à chaque audience du procès Gdim Izik, ont pu attester que le procès se déroulait dans des conditions d’un procès équitable, tel que déterminé par les standards internationaux, ont indiqué des avocats et observateurs internationaux.

Dans un article publié jeudi par le site électronique du groupe "Almouwatin" (Le citoyen) basé à Bruxelles, Maitres Pierre Legros, Emmanuel Carlier et Sophie Michez, avocats au barreau de Bruxelles et observateurs internationaux ont affirmé que "nous observateurs internationaux sommes consternés par ce qui a pu être écrit dans une certaine presse, minoritaire, d’extrême gauche et proche des positions algériennes, en ce que le procès Gdim Izik ne respecterait pas les standards internationaux en matière de procès équitable (égalité des armes), respect des droits de la défense, droit d’être assisté d’un avocat, respect du principe du contradictoire, … et ne serait guidé que par des considérations politiques, à l’exclusion de toute considération juridique".

Ils soulignent à ce propos qu’affirmer ce genre d’allégation, c’est oublier que les accusés sont poursuivis du chef de constitution d’une bande criminelle, de violence sur les forces de l’ordre ayant entrainé la mort de onze personnes, la mutilation de cadavres et des incendies de biens publics.

Dans ce sens, ils rappellent dans cet article sous le titre "manipulation médiatique ! Le procès Gdim Izik n’est pas une mascarade", que les victimes de ces crimes ont des droits et qu’elles sont fondées à se constituer parties civiles afin d’être indemnisées, sans que cette indemnisation puisse remplacer le drame que constitue la perte d’un être cher dans ces circonstances.

Et d’affirmer que le déroulement du procès, jusqu’à ce jour, est présidé de manière tout à fait irréprochable par le Président de la Cour d’appel de Salé, notant que le magistrat, assurément, ne ménage pas sa peine pour faire émerger la vérité dans cette affaire tout en rappelant que les accusés sont présumés innocents et tout en garantissant, très largement, l’exercice de leurs droits à la défense.

Ce magistrat doit également veiller à la police de l’audience, afin d’éviter des prises de temps de parole trop longues, des demandes inadéquates et non-conformes au Code Pénal marocain et à la législation sur l’emploi des langues, expliquent les observateurs.

Et de souligner dans ce cadre que trois avocats français de l’un des accusés ont formulé plusieurs demandes non-fondées, dont celle de pouvoir plaider directement en langue française, relevant qu’il n’y a guère lieu, dans leur chef, d’interpréter ces prises de position particulièrement justifiées et légitimes de la Cour, comme pouvant constituer des atteintes au droit de la défense des accusés.

Tout en rappelant qu’un des avocats de la défense avait exprimé son sentiment "d’humiliation" simplement parce qu’à l’instar de chacun qui assiste à l’audience, il avait dû consigner son téléphone portable et passer sous un portique de détecteur de métaux, ils estiment que les avocats de la défense sont disposés à, plus que jamais, jouer la carte de la surenchère et d’user de contre-vérité pour arriver à leurs fins.

"Ce sont ceux-là même qui se plaignent de ce que le procès serait en réalité mu par des considérations politiques qui laissent leurs clients débuter et clôturer chaque audience par des cris et des slogans politiques", regrettent-ils.

Avec MAP

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