Covid-19 : la France prolonge l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 24 juillet

Le Conseil des ministres a entériné ce samedi 2 mai la prorogation de l’état d’urgence sanitaire pour deux mois, jusqu’au 24 juillet, a annoncé le ministre de la Santé Olivier Véran

Entré en vigueur le 24 mars, l’état d’urgence sanitaire est prorogé car sa levée le 23 mai « serait prématurée », « les risques de reprise épidémique » étant « avérés en cas d’interruption soudaine des mesures en cours », indique le projet de loi qui va être examiné à partir de lundi par le Parlement.

Alors que le gouvernement a dévoilé les cartes de déconfinement progressif, Emmanuel Macron a prévenu encore vendredi lors d’une réception à l’Élisée que le 11 mai serait « une étape importante » mais pas le passage « à une vie normale ».

En tête des préoccupations, la réouverture des écoles qui s’annonce très périlleuse. La « majorité des écoles » maternelles et primaires seront au rendez-vous du 11 mai, a affirmé Jean-Michel Blanquer au « Figaro », avec un maximum de 15 enfants par classe. Mais certains maires ne veulent pas en entendre parler.

« Pas de stocks de masques cachés »

Autre source de tension en prévision du 11 mai : la vente des masques dont le port sera obligatoire dans les transports publics.

A dix jours du déconfinement, le gouvernement a décidé de plafonner le prix de vente des masques chirurgicaux à 95 centimes l’unité, mais pas celui des masques en tissu, en raison de la diversité des modèles et de leur provenance.

On trouve sur internet des masques vendus 20 ou 30 euros pièce. Face au risque d’abus, la secrétaire d’Etat Agnès Pannier-Runacher a promis des enquêtes de la DGCCRF « chaque semaine, avec des relevés de prix, circuit de distribution par circuit de distribution », pour garantir l’accès à des prix raisonnables.

 

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