Marion Maréchal-Le Pen ne veut pas d’une région « black-blanc-beur »
Marion Maréchal-Le Pen, tête de liste FN pour les régionales en Provence Alpes-Côte d’Azur (Paca), a lancé dimanche au Pontet (Vaucluse) sa campagne électorale. Elle a déclaré ne pas vouloir une région « black-blanc-beur », mais une région « bleu, blanc et rouge ».
Elle a cité Marcel Pagnol et Frédéric Mistral, deux auteurs emblématiques de la Provence. "Quand la tête de liste écologique (Sophie Camard, ndlr) se rend dans les Hautes-Alpes visiter un centre de clandestins, nous irons parler désenclavement et développement économique. Quand Estrosi (tête de liste Les Républicains, ndlr) finance les associations rattachées à ‘?UOIF et donc aux frères musulmans dans sa mairie, nous ferons vivre les associations qui défendent les valeurs françaises. Quand Christophe Castaner (tête de liste PS) applique à la lettre les réglementations de Bruxelles en défendant la loi Macron, nous ferons de la Région un atout de la Nation et non un élément de destructuration de cette Nation comme le prévoit la réforme territoriale", a-t-elle assuré.
Le sondage Ifop-Fiducial publié mercredi qui la place en tête des intentions de votes au premier tour des régionales de décembre 2015 et battue de peu au second par la liste Républicains-UDI de Christian Estrosi, a suscité, selon elle, "l’agressivité incroyable de Nicolas Sarkozy qui nous déclare ‘une guerre à mort’" lors d’un meeting jeudi à Châteaurenard (Bouches-du-Rhône). "Contrairement à eux, nous n’avons pas d’ennemis, nous avons des adversaires. Nous ne déclarons pas de guerre à mort contre des Français puisque notre souci est précisément de défendre ces Français, tous les Français au quotidien", a réagi la députée de Vaucluse, qui portait un bracelet en perles bleu-blanc-rouge. "Qu’importe l’adversaire, Estrosi, Castaner, cela m’est égal, de toutes façons leurs promesses de campagnes seront les mêmes pour les mêmes trahisons demain", a-t-elle raillé.