"J’ai le droit de dire que ma responsabilité est singulière dans ce paysage. Car j’ai été le candidat et je me dois à ceux qui éventuellement pourraient souhaiter que je le sois de nouveau et même ceux qui ne le souhaitent pas mais qui voient en moi le dernier de ceux qui tiennent la flamme et le drapeau sur les ondes (…) J’ai un devoir particulier", a lancé M. Mélenchon lors du congrès du Parti de gauche. Réuni en congrès tout le week-end à Villejuif (Val-de-Marne), le Parti de gauche s’est mis en ordre de bataille pour "préparer 2017" derrière Jean-Luc Mélenchon en renouvelant sa direction, avec 24 secrétaires nationaux et deux nouveaux coordinateurs nationaux: le conseiller d’Ile-de-France Eric Coquerel et l’élue de Paris Danielle Simonnet.
"La question est: quelle est la candidature qui peut, à partir de 11% (le score de Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle de 2012) passer au-delà? Aujourd’hui, c’est Jean-Luc le mieux placé pour ne pas rester dans une candidature témoignage", selon Martine Billard, secrétaire nationale du PG. "Depuis 2012, il y avait la possibilité à d’autres personnes d’apparaître, ça ne s’est pas fait", relève-t-elle. "J’ai eu l’honneur immense d’être le candidat commun du Front de gauche, de marcher devant vous et de faire en sorte que 4 millions de nos concitoyens se rassemblent sous le drapeau rouge", rappelle Jean-Luc Mélenchon. "Il faudrait que comme les autres je prenne un air distrait et peut-être même effarouché lorsqu’on me parle de 2017 ? Je devrais, la mine grave, dire j’attends que mes amis m’en supplient ou bien que l’inspiration me vienne", ironise-t-il.