Agnès Buzyn rejoint l’Organisation mondiale de la Santé

L’ancienne ministre française de la Santé Agnès Buzyn a annoncé mardi sa nomination à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), à Genève, où elle sera chargée du suivi des questions multilatérales.

« Je vous confirme » avoir rejoint le 4 janvier le cabinet du directeur général de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus, a-t-elle déclaré à l’AFP, confirmant une information de l’Opinion.

Contactée par l’AFP, l’agence onusienne basée à Genève n’était pas joignable dans l’immédiat pour préciser le rôle que sera amenée à jouer l’ex-ministre française.

Cette nomination marque une nouvelle étape dans la carrière d’Agnès Buzyn, 58 ans. Novice en politique, cette médecin spécialiste des leucémies et de la greffe de moelle, est inconnue du grand public en France lorsqu’elle est nommée en mai 2017 au sein du gouvernement.

En février 2020, au tout début de l’épidémie de nouveau coronavirus, elle quitte son poste pour remplacer au pied levé Benjamin Griveaux, candidat de la majorité à la mairie de Paris, disqualifié par un scandale sexuel.

A l’issue d’une campagne calamiteuse, l’ancienne ministre arrive troisième au second tour de ces élections municipales et doit se contenter d’un mandat de conseillère municipale dans le 17e arrondissement de Paris.

Plus encore que son score décevant, ce sont des confidences publiées par journal Le Monde au surlendemain du 1er tour de ces élections qui ont signé sa disgrâce. Elle disait avoir voulu « mettre fin à cette mascarade » des élections avant leur tenue en raison de l’épidémie qui s’annonçait, expression qu’elle a ensuite regrettée.

En retrait depuis son échec électoral, celle qui a remis pendant plusieurs semaines sa blouse de médecin à l’hôpital Percy à Clamart (région parisienne) ne s’est exprimée publiquement qu’à trois reprises: dans les colonnes du journal Le Figaro en mai pour dénoncer « un emballement médiatique d’une violence inouïe, des propos complotistes, antisémites, sur les réseaux sociaux ».

Puis en juin et en septembre devant l’Assemblée nationale et le Sénat français pour assurer notamment avoir alerté la présidence française et Matignon « autour du 11 janvier » et avoir « pressenti » dès le 22 janvier la potentielle gravité de l’épidémie de Covid-19.

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