Les relations maroco-espagnoles, un modèle à l’opposé de rapports de l’Algérie avec le Maroc (Écrivain-journaliste)
»Ces relations révèlent le déficit des politiques algériennes et leurs couacs et illustrent, en revanche, la clairvoyance stratégique de l’État marocain sous la sage conduite de SM le Roi Mohammed VI, un leader historique à la tête d’un État séculaire qui est l’aboutissement d’une civilisation riche d’histoire et porteuse d’avenir », écrit-il dans une chronique intitulée »l’État marocain s’active, le régime algérien vindicatif », publiée mardi sur le site d’informations en ligne »Machahid 24 ».
Et de noter que »si la tenue de la Haute commission mixte maroco-espagnole inquiète déjà les dirigeants d’Alger, ses résultats l’enrageront encore plus ».
Il souligne, à ce propos, que cette réunion représente »le cadre pragmatique de la coopération, la solidarité et le dialogue entre les deux Royaumes, entre deux pays qui œuvrent avec réalisme à approfondir et à activer leurs relations bilatérales dans tous les domaines, deux pays qui ne font pas la politique au moyen de paroles oiseuses et une langue spongieuse mais à l’appui de mots qui ont un sens pragmatique, une véritable coopération et un dialogue réel sous le signe de la clarté et basés sur le principe du respect mutuel et ce, dans l’objectif d’aller au-delà du possible ».
Tout en indiquant que le forum économique réunira des hommes d’affaires et 12 ministres espagnols qui examineront avec leurs homologues marocains les opportunités d’échange réciproque de bénéfices concrets, le chroniqueur observe qu’il s’agit là d’une culture d’État commune aux deux parties qui n’accorde aucune place aux surenchères et aux excès, cherchant seulement et uniquement à mutualiser les profits et à mieux gérer les intérêts des deux pays.
Cela étant précisé, Talaâ Saoud Al Atlassi considère que »l’Algérie n’est pas un État soucieux de ses intérêts dans une logique pragmatique et n’est guère aussi adepte des principes de la coopération, du dialogue et de l’entente dans sa gestion des fonctions régaliennes en temps de crise tout comme dans les situations normales. Car, cette démarche civilisée n’est pas un vain mot mais l’expression d’une volonté et d’une puissance dont seul un État au vrai sens du terme peut disposer ».
Et de conclure en relevant que »la bande qui dirige le régime algérien est rongée par la paranoïa à la fois vis-à-vis de ses membres et à l’égard de son entourage, ce qui explique son refus de toute forme de coopération, d’entente et de dialogue avec le peuple algérien en premier lieu, se condamnant ainsi à la déliquescence, impuissante qu’elle est à s’ériger en État ».