Le PS et REM « condamnent » l’agression de Boris Faure par M’jid El Guerrab

Le Parti socialiste et la République en Marche ont "condamné" jeudi dans des communiqués distincts les "actes de violence" commis à l’encontre du premier secrétaire de la fédération PS des Français de l’étranger, Boris Faure, par un député REM, M’jid El Guerrab.

"Si les circonstances restent encore à éclaircir, il semble établi que notre camarade a reçu des coups, notamment de casque de scooter, d’une violence telle que les pompiers ont été contraints de le transporter en urgence à l’hôpital où il a dû subir une opération chirurgicale. Le Parti socialiste condamne avec la plus grande fermeté cette agression", écrit le PS.

"La République en marche condamne les actes de violence commis à l’encontre de Boris Faure (…) Si les circonstances de cette altercation doivent encore être précisées, aucun comportement ne saurait justifier des actes de violence", lui a fait écho la REM.

Contacté par l’AFP, M’jid El Guerrab a reconnu un geste violent, tout en affirmant avoir réagi à des "insultes racistes".

"Je m’excuse pour la violence du geste. Et d’ailleurs je condamne toute forme de violence car en dépit des paroles et insultes proférées, la violence n’est jamais la réaction appropriée (…) Je regrette d’avoir cédé à la provocation", a-t-il dit.

Selon l’hebdomadaire Marianne qui a révélé les faits, l’altercation s’est produite mercredi rue Broca à Paris. Selon un témoin interrogé par le journal, le député a asséné un coup de casque à M. Faure, qui est tombé par terre, en sang.

Un autre affirme avoir entendu M. Faure dire "sale arabe" au député.

Les deux hommes nourrissent un contentieux depuis les élections législatives. M’jid El Guerrab (ex-PS) a remporté la 9e circonscription des Français de l’étranger face au socialiste Didier Le Bret.

Dans un texte publié sur les blogs de Mediapart, M. Faure accusait en mai M. El Guerrab d’avoir rejoint En Marche par "opportunisme", après avoir vu qu’il ne pourrait remporter la primaire locale face à M. Le Bret. Pour M. Guerrab, cette primaire était une "mascarade" dont le résultat était écrit d’avance.

AFP

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