Présidentielle en Algérie : le Premier ministre Sellal nommé chef de campagne de Bouteflika

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a chargé jeudi l’actuel ministre de l’Énergie et des Mines Youcef Yousfi, 72 ans, d’assurer l’intérim du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, appelé à diriger sa campagne électorale pour le 17 avril, a rapporté l’agence APS. Dans un communiqué de la présidence, il est également indiqué que l’ancien Premier ministre Ahmed Ouyahia, 62 ans, a été nommé ministre d’État, directeur de cabinet de la présidence de la République, en remplacement à Mohamed Moulay Guendil, « appelé à d’autres fonctions », non précisées.

L’autre ancien Premier ministre et ex-secrétaire général contesté du Front de libération national (FLN, parti présidentiel) Abdelaziz Belkhadem a également été nommé ministre d’État, conseiller spécial du président de la République, selon le communiqué cité par l’APS. Ces noms circulaient depuis plusieurs jours dans les journaux, mais il fallait auparavant que le Conseil constitutionnel valide les candidatures recevables pour le scrutin présidentiel.

Six candidats retenus

Or le président de cette instance, Mourad Medelci, a annoncé plus tôt jeudi la liste de six présidentiables sur 1douze dossiers déposés. Parmi les candidats retenus, outre Abdelaziz Bouteflika, figure l’ancien chef du gouvernement Ali Benflis, 69 ans, un homme du système et candidat malheureux en 2004, considéré comme son principal challenger. Les quatre autres prétendants sont la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT, 24 députés) Louisa Hanoune, régulièrement candidate à la présidentielle, et les chefs de trois petits partis représentés à l’Assemblée nationale, Abdelaziz Belaid, Moussa Touati et Rebaïne Ali Fewzi.

Abdelaziz Bouteflika, 77 ans, quinze ans de pouvoir, brigue un 4e mandat. Victime en avril 2013 d’un AVC, il a passé 80 jours hospitalisé en France puis a repris tout doucement ses fonctions. Il s’est rendu le 3 mars au Conseil constitutionnel et, pour la première fois en deux ans, les Algériens l’ont alors entendu via la télévision publique annoncer d’une voix très faible qu’il se représentait.

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