Avant de quitter le pays, Ben Ali a promis des élections législatives anticipées d’ici six mois. "Nous pensons que le peuple tunisien a le droit de choisir ses dirigeants et nous suivons de près les derniers développements en Tunisie", a déclaré le porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain, Mike Hammer.
L’ELYSÉE : "PLUS ON EST DISCRET, PLUS ON EST EFFICACE"
Certaines rumeurs ont fait état, vendredi, d’une arrivée de Zine El-Abidine Ben Ali en France via Malte. L’Elysée a dit n’avoir "aucune information à ce stade" sur le sujet, soulignant que la situation en Tunisie est d’une "extrême complexité" et que "plus on est discret, plus on est efficace". Nicolas Sarkozy et le premier ministre, François Fillon, se sont réunis en fin de journée pour évoquer la situation en Tunisie.
Pour Benoît Hamon, porte-parole du PS, la France doit "être totalement mobilisée pour aider à l’affirmation durable de la démocratie" dans ce pays. "La plus mauvaise issue serait que le peuple tunisien se libère d’un régime autoritaire pour que cette liberté nouvelle lui soit confisquée par un autre régime autoritaire", a-t-il mis en garde.