« Juste après sa libération provisoire sur une décision judiciaire, le dénommé Maati Monjib a fait, dans une vidéo relayée sur certains sites électroniques et réseaux sociaux, des déclarations et des allégations tendancieuses dans lesquelles il a porté atteinte aux institutions de l’État, en évoquant, de mauvaise foi, des concepts et des terminologies étrangers et loin de la réalité et de la nature du travail des institutions nationales, comme « la police politique », « la sécurité politique » et l’existence « d’une structure secrète menaçant la sécurité des Marocains », souligne le ministère dans un communiqué.
Le travail des institutions sécuritaire est encadré par les dispositions constitutionnelles, les conventions internationales et les lois nationales, qui leurs permettent d’exercer leurs nobles missions de maintien de l’ordre public et de protection des personnes et des biens, dans le respect des principes de la transparence et des règles de la bonne gouvernance sécuritaire, d’autant plus que leur efficacité est saluée à l’intérieur et à l’extérieur du Maroc, comme des institutions reconnues pour leur dévouement et leur altruisme au service de la patrie et les citoyens, précise-t-il.
Le ministère fait part, à cet égard, de son refus catégorique « de ce genre de déclarations irresponsables qui visent à induire en erreur l’opinion publique nationale et internationale et porter atteinte à l’image du Royaume en matière des droits de l’Homme, soulignant que ces basses manœuvres ne sauront dissuader les institutions de l’Etat à poursuivre l’application correcte et ferme des dispositions juridiques à l’encontre de tous ceux qui croient bénéficier de l’immunité juridique pour le simple fait qu’ils détiennent la double nationalité.
« Tous les Marocains sont égaux devant la loi et sont tenus de s’y conformer, sans favoritisme ni discrimination », conclut le communiqué.