Information judiciaire sur les moteurs diesel de Renault : «il pourrait y avoir d’autres enquêtes » (Ségolène Royal)
« Un certain nombre d’anomalies avait été relevé sur des véhicules Renault. Les contrôles effectués dépassaient vraiment de beaucoup les normes autorisées. C’est aussi le cas d’autres constructeurs, dans une mesure différente. Il pourrait donc y avoir d’autres enquêtes », a indiqué Ségolène Royal au Journal Du Dimanche.
« C’est une question de justice et je n’interfère pas », a-t-elle dit, estimant que c’est à l’enquête de déterminer si Renault a utilisé un logiciel truqueur comme l’a fait Volkswagen. La justice dira s’ils ont juste utilisé les failles du système. Je n’ai aucune raison de penser que Renault a triché comme Volkswagen ».
Réagissant vendredi à l’ouverture de la procédure judiciaire, le constructeur Renault a souligné qu’il respecte la législation française et européenne et que ses véhicules "ont tous et toujours été homologués conformément à la loi et aux réglementations" et qu’ils "ne sont pas équipés de logiciels de fraude aux dispositifs de dépollution".