Haute tension, après la suspension de la Syrie par la Ligue arabe

Haute tension, après la suspension de la Syrie par la Ligue arabe
Chants patriotiques, drapeaux, portraits du président syrien : des dizaines de milliers de partisans se sont réunis sur la place Sabaa Bahrat, à Damas, en criant : "Le peuple veut Bachar Al-Assad". Même scène simultanément à Alep, Lattaquié et d’autres villes du pays.

Plus grave hier soir, des fidèles au régime s’en étaient pris à plusieurs ambassades. Celles de Turquie, du Qatar et d’Arabie Saoudite notamment, qui ont donné leur voix à la décision de la Ligue arabe. La dernière a été en partie saccagée. Un incident "violemment" dénoncé par Ryad ce matin, qui dans un communiqué "rend les autorités syriennes responsables de la protection de tous les intérêts saoudiens en Syrie". Le centre culturel français de Lattaquié enfin a été pris pour cibles.

Craignant une escalade, chacun prend ses dispositions. La Turquie a décidé d’évacuer de Syrie les familles de ses diplomates et de certains personnels. Et la France a décidé de convoquer d’urgence l’ambassadeur syrien à Paris.

La Ligue arabe hier en annonçant cette suspension, avait rappelé les ambassadeurs arabes en poste en Syrie, et demander des sanctions contre Damas, pour dénoncer la répression.

Celle-ci ne ralentit pas, malgré l’isolement de plus en plus patent de Damas. Au moins six civils auraient été tués hier et les défections se multiplieraient au sein de l’armée. Selon l’Observatoire syrien des Droits de l’Homme, neuf agents de sécurité auraient été tués par des déserteurs et un soldat se serait donné la mort parce qu’il refusait de tirer sur la foule.

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