Gérard Longuet arrive en Afghanistan deux jours après la mort de deux légionnaires français

Gérard Longuet arrive en Afghanistan deux jours après la mort de deux légionnaires français
Le ministre français de la Défense, Gérard Longuet, s’est rendu samedi matin à Kaboul, pour une visite de deux jours auprès des forces françaises en Afghanistan.

M. Longuet doit rencontrer le président afghan, Hamid Karzaï, et le ministre afghan de la Défense, le général Abdul Rahim Wardak.

Gérard Longuet arrive en Afghanistan deux jours après la mort de deux légionnaires français, tués jeudi par un soldat de l’Armée nationale afghane (ANA) en Kapisa (nord-est).

Le ministre devait également s’entretenir brièvement avec le général américain John Allen, qui commande la force internationale en Afghanistan (Isaf). Gérard Longuet se rendra ensuite sur plusieurs positions des forces françaises et réveillonnera samedi soir avec les militaires.

Les deux nouvelles victimes portent à 78 le nombre de soldats français morts en Afghanistan depuis le début du déploiement de la force internationale, fin 2001. La France compte actuellement 3.600 soldats dans le pays, après le retrait de 400 de ses militaires depuis le mois d’octobre.

Les forces françaises ont enregistré en 2011 leurs plus lourdes pertes depuis le début du conflit afghan, avec 26 soldats tués en opérations, dont cinq dans un attentat-suicide le 13 juillet.

Après la décision annoncée fin novembre par le président Karzaï de transférer aux forces afghanes le district de Surobi (est de Kaboul), les Français concentrent leurs efforts en Kapisa.

Après la mort des deux soldats français, tués délibérément jeudi dans la vallée de Tagab par un soldat afghan, la France a réaffirmé sa volonté de participer au développement de l’armée afghane, en soulignant que "cet incident isolé" ne remettra "en aucun cas en cause le processus de transition initié".

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite