Emirats: tout internaute sympathisant avec le Qatar risque la prison

Les Emirats arabes unis ont prévenu mercredi que quiconque exprime sur les réseaux sociaux de la sympathie envers le Qatar encourt une lourde peine de prison, après la rupture des relations entre Abou Dhabi et Doha.

Dans un communiqué publié dans la presse, le procureur général des Emirats souligne que ceux qui s’expriment notamment sur les réseaux sociaux pour "faire montre de sympathie envers le Qatar ou critiquer les Emirats et les autres Etats ayant adopté des mesures fermes contre le gouvernement qatari, encourent entre 3 et 15 ans de prison et une amende d’au moins 500.000 dirhams (120.800 euros)".

Les Emirats arabes unis, l’Arabie saoudite, Bahreïn, l’Egypte et le Yémen ont rompu lundi leurs relations diplomatiques avec le Qatar. Ils accusent Doha de "soutien au terrorisme", ce que le Qatar nie.

Se sont ajoutées des mesures économiques comme la fermeture des frontières terrestres et maritimes entre ces pays et le Qatar, ainsi que des interdictions de survol aux compagnies aériennes qataries ou de sévères restrictions aux déplacements des personnes.

En 2012, les Emirats ont durci les peines de prison sanctionnant la cybercriminalité. Toute personne reconnue coupable de "créer ou diriger des sites web portant atteinte à l’Etat, son président, ses dirigeants ou et ses institutions", est passible de trois ans au moins de prison", selon la loi.

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