Alstom: « pas de certitude » d’aboutir à la fusion avec Siemens

Le constructeur ferroviaire français Alstom a estimé jeudi qu’il n’y avait « pas de certitude » que les propositions pour permettre la fusion envisagée avec les activités mobilités de l’allemand Siemens soient suffisantes pour que la Commission européenne autorise l’opération.

Les deux groupes ont proposé des cessions d’actifs à la Commission européenne, qui s’inquiétait de la position dominante que le nouvel ensemble aurait dans la signalisation ferroviaire et les trains à grande vitesse.

Ces "remèdes", destinés à "prendre en compte les préoccupations de la Commission tout en préservant les fondamentaux économiques et industriels de la transaction", représentent 4% du chiffre d’affaires de l’entité combinée, a précisé Alstom dans un communiqué.

Ils concernent notamment la technologie Velaro des trains à grande vitesse de Siemens (roulant sous le nom d’ICE en Allemagne), selon des sources proche du dossier.

"Les parties estiment que cette proposition de remèdes est appropriée et adéquate. Toutefois, il n’y a pas de certitude que le contenu de cette proposition sera suffisant pour répondre aux préoccupations de la Commission", a prévenu Alstom.

La Commission doit rendre son verdict d’ici le 18 février 2019.

La fusion est soutenue par Paris et Berlin, qui veulent créer un groupe capable de rivaliser avec le géant chinois CRRC.

Mercredi, le porte-parole du gouvernement français Benjamin Griveaux avait averti qu’un rejet de cette fusion par Bruxelles serait "une erreur économique et une faute politique" ainsi qu’un "mauvais signal envoyé aux peuples européens".

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