Affaire Merah : pour Valls, la DCRI a fait «une faute»

Le ministre français de l’Intérieur estime, dans une émission qui sera diffusée la semaine prochaine, que le renseignement français a mal fait son travail.

Manuel Valls a évoqué une «faute» de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) dans la surveillance de Mohamed Merah, au cours de l’émission «Pièces à conviction» qui sera diffusée mercredi soir sur France 3 dans le cadre d’une soirée spéciale consacrée à l’affaire Merah.

«Sur la connaissance de l’individu Merah, incontestablement l’analyse de la DCRI n’était pas la même que ceux qui le connaissaient. Et là, incontestablement, il y a une faille, une erreur et une faute», a affirmé le ministre de l’Intérieur.

«Ce que démontre Merah, c’est qu’il faut revoir notre fonctionnement, à la fois le lien entre le renseignement local, à Toulouse et de manière générale, et Paris. Là, il y a eu des dysfonctionnements entre le local et le central», a affirmé M. Valls.

Le ministre était interrogé sur le «grave décalage entre Toulouse et Paris au sein même de la DCRI, Toulouse estimant Merah +dangereux+ mais pas Paris».

«Au niveau local, il faut aussi voir comment les différents services de renseignements travaillent avec la police, la gendarmerie et la police», a proposé le ministre qui a également évoqué des «dysfonctionnements entre la DCRI et les services extérieurs» et dans «le lien avec les services américains» qui, «s’ils avaient été interrogés avant, auraient pu donner des indications».

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