Le principal négociateur, qui s’exprimait à la fin de la sixième phase de ces négociations lancées officiellement le 19 novembre dernier à Oslo (Norvège) avant de se poursuivre à la Havane, a souligné que ce processus se trouve à "un moment crucial".
Nous sommes passés des approximations à des accords autour du processus du développement rural profond, a affirmé M. De la Calle, selon lequel, ce dialogue se trouve à un moment crucial qui requiert des résultats.
Il a précisé que les deux parties ont fait des avancées en matière de conception de programmes et d’instruments à même de permettre la récupération par les paysans des terres qui étaient en possession de mouvements illégaux.
Tout en qualifiant d’"ordonné et sérieux" ce processus de paix, le chef des négociateurs du gouvernement a tenu à préciser que le gouvernement et les forces de l’ordre (police et armée) vont poursuivre leur mission qui est de "protéger les colombiens", allusion faite à la poursuite des offensives militaires contre la guérilla qui a multiplié ces dernières semaines ses attaques contre les hommes en uniformes, ses attentats contre des infrastructures et ses enlèvements.
Les deux parties devront reprendre les négociations le 11 mars prochain.
L’ordre du jour des discussions comporte cinq points, à savoir le développement rural, la participation à la vie politique des futures formations issues de la rébellion, la fin définitive des hostilités, le trafic de drogue et la situation des victimes.