Il s’agit d’une action intentée par la société d’assurances Acceptance Insurance Company qui accuse Armstrong d’avoir caché ses pratiques dopantes pour gagner le Tour de France en 1999, 2000 et 2001, années pendant lesquelles cette société a versé des primes de victoire au Texan.
Si elle gagne ce procès, la société devra recevoir jusqu’à "trois millions de dollars de gratifications imméritées que Lance Armstrong a obtenus en fraudant", indiquent des documents de justice déposés dans le comté de Travis (Texas).
L’Américain est également visé par une plainte en nom collectif déposée devant un tribunal fédéral de Los Angeles contre FRS, une société de suppléments nutritionnels qui a employé Armstrong comme ambassadeur.
L’ancien boss du peloton, déchu en octobre de la majorité de ses titres et radié à vie par les autorités sportives, a publiquement avoué à la mi-janvier, après de longues années de dénégations, qu’il s’était dopé jusqu’en 2005.
Armstrong est aussi poursuivi par le ministère américain de la Justice qui a récemment décidé de se joindre à la plainte pour fraude déposée contre le sportif par son ex-coéquipier Floyd Landis, sur la base de la loi américaine contre les fausses déclarations.
S’il est reconnu coupable d’avoir trompé le gouvernement en utilisant de l’argent public, via le sponsoring de son équipe par US Postal Services, pour financer notamment un programme de dopage, Armstrong pourrait devoir débourser jusqu’à 90 millions de dollars, une grande partie de sa fortune.