Selon lui, les Américains et les Russes ne sont pas parvenus à s’entendre pendant leur dernière rencontre à Genève à propos de la Syrie parce qu’ils "n’entendent pas la même chose par période de transition".
"La partie américaine persiste à poser comme condition le changement de régime politique via un départ du président, ignorant le fait que le commandant d’un navire ne saute pas en premier du bateau qui chavire", a-t-il expliqué.
"Tant que les Américains et les parties qui complotent (contre la Syrie), dont des Syriens, s’accrochent à cette condition, cela signifie qu’ils veulent la poursuite de la violence et de la destruction de la Syrie", a-t-il ajouté.
"Personne ne peut dire qui est légitime, le peuple syrien a la décision finale via son libre choix dans les urnes", a-t-il encore dit, ajoutant que "personne ne peut se permettre de porter atteinte à la présidence, c’est inacceptable".
L’opposition veut également en préalable à toute négociation le départ de M. Assad, contesté depuis près de deux ans dans son propre pays et qui poserait de son cô té comme condition sine qua non à toute transition la possibilité pour lui d’être candidat à sa propre succession.
Le ministre s’en est également pris à l’émissaire international pour la Syrie Lakhdar Brahimi, déjà étrillé par les autorités et la presse officielle.