Les surprises du nouveau gouvernement français conduit par François Bayrou

Le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, a annoncé, lundi soir, la composition du nouveau gouvernement français conduit par le Premier ministre, François Bayrou. Cette nouvelle mouture réserve quelques surprises.

Le nouveau gouvernement Bayrou comprend 14 ministres, dont deux anciens Premiers ministres, et 21 ministres délégués. Parmi les principales nominations de ce gouvernement figurent notamment  Elisabeth Borne à l’Education nationale, Manuel Valls aux Outre-mer, et Gérald Darmanin à la Justice.

Certaines personnalités conservent leurs ministères après la censure du gouvernement de Michel Barnier. C’est le cas de Bruno Retailleau à l’Intérieur, Jean-Noël Barrot aux Affaires étrangères, Sébastien Lecornu aux Armées ou encore Rachida Dati à la Culture. Catherine Vautrin, déjà ministre, prend la tête d’un large ministère du Travail, de la Santé, de la Solidarité et des Familles.

Ministres:

– Elisabeth Borne, ministre d’État de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche;

– Manuel Valls, ministre d’État en charge des Outre-mer ;

– Gérald Darmanin, ministre d’État, garde des Sceaux et de la Justice ;

– Bruno Retailleau, ministre d’État, ministre de l’Intérieur;

– Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles ;

– Eric Lombard, ministre de l’Économie et des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique ;

– Sébastien Lecornu, ministre des Armées ;

– Rachida Dati, ministre de la Culture ;

– François Rebsamen, ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation ;

– Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires Étrangères ;

– Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche;

– Annie Genevard, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire ;

– Laurent Marcangeli, ministre de l’Action publique, de la Fonction publique et de la Simplification ;

– Marie Barsacq, ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative ;

Ministres délégués :

– Patrick Mignola, ministre délégué chargé des relations avec le Parlement ;

– Aurore Bergé, ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les Discriminations ;

– Sophie Primas, ministre déléguée, porte-parole du gouvernement ;

– Philippe Baptiste, ministre chargé de l’Enseignement supérieur et de la recherche ;

– François Noël Buffet, ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur ;

– Astrid Panosyan-Bouvet, ministre chargé du Travail et de l’emploi ;

– Yannick Neuder, ministre chargé de la Santé et de l’Accès aux soins ;

– Charlotte Parmentier-Lecocq, ministre déléguée chargée de l’Autonomie et du Handicap ;

– Amélie de Montchalin, ministre chargée des Comptes publics ;

– Marc Ferracci, ministre chargé de l’Industrie et de l’Énergie ;

– Véronique Louwagie, ministre délégué chargée du Commerce, de l’artisanat, des PME et de l’économie sociale et solidaire ;

– Clara Chappaz, ministre déléguée chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique;

– Nathalie Delattre, ministre déléguée chargée du Tourisme ;

– Patricia Mirallès, ministre déléguée chargée de la Mémoire et Anciens combattants ;

– Valérie Létard, ministre déléguée chargée du Logement ;

– Philippe Tabarot, ministre délégué chargé des Transports ;

– Françoise Gatel, ministre déléguée chargée de la Ruralité ;

– Juliette Méadel, ministre déléguée chargée de la Ville ;

– Benjamin Haddad, ministre délégué chargé de l’Europe.

– Laurent Saint-Martin, ministre délégué chargé du Commerce extérieur et des Français de l’Etranger ;

– Thani Mohamed Soilihi, ministre délégué chargé de la Francophonie et des Partenariats internationaux.

Réactions des politiques

Ce n’est pas un gouvernement, c’est une provocation », dénonce sur X le Premier secrétaire du PS Olivier Faure. « La droite extrême au pouvoir sous la surveillance de l’extrême droite », estime-t-il.

L’eurodéputé Place publique, Raphaël Glucksmann, a réagi sur X : « Acte 1 : Xavier Bertrand n’est pas nommé à la Justice car Marine Le Pen met son veto. Acte 2 : Gérald Darmanin, qui a violemment critiqué le réquisitoire du Parquet contre elle, est nommé à la Justice », détaille Raphaël Glucksmann. « Quand cesseront-ils d’être sous la tutelle de Marine Le Pen ? », ajoute l’eurodéputé.

Sur X, Jean-Luc Mélenchon, le leader des insoumis, dénonce « un nouveau déni du vote des Français négocié sous le contrôle de Le Pen ».

Mathilde Panot, cheffe des députés du parti abonde : « Un gouvernement rempli de gens désavoués dans les urnes et qui ont contribué à couler notre pays… avec le soutien de Marine Le Pen et du RN ».

« Ce gouvernement n’a qu’un seul avenir : la censure. Avec la chute de Bayrou, le roi Macron sera nu. Son départ est inéluctable », conclut-elle sur X.

Pour la cheffe des Ecologistes, Marine Tondelier, « Il est de notoriété publique que nous ne partageons pas les mêmes orientations politiques avec Xavier Bertrand dont je siège dans l’opposition à la région Hauts-de-France… Mais il est un sujet sur lequel nous nous sommes toujours retrouvés : le barrage républicain. »

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