Ce Sommet vise à mettre en lumière la détermination et le renouvellement de l’engagement de l’Afrique en faveur de l’industrialisation comme l’un des piliers stratégiques de la réalisation des objectifs de croissance économique et de développement du continent, tels qu’énoncés dans l’Agenda 2063 et l’Agenda 2030.
Compte tenu des interdépendances clés et stratégiques entre l’industrialisation et l’Accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), cet événement continental a pour objectif de mobiliser l’élan politique souhaité, les ressources, les partenariats et les alliances en faveur de l’industrialisation de l’Afrique, expliquent les organisateurs.
Cette démarche s’inscrit dans la volonté du continent de piloter une transformation structurelle, fondée sur l’exploitation des ressources naturelles riches et variées de l’Afrique, tout en tirant parti des progrès technologiques actuels, des tendances géopolitiques aux niveaux continental et mondial et de l’émergence de services commercialisables, ajoute-t-on.
Le Sommet doit permettre d’exploiter le potentiel de l’évolution d’une base d’entreprises et de capitaux panafricaine dynamique qui ouvrira les perspectives d’une industrialisation inclusive et durable, ce qui occasionne la participation de l’ensemble des agents économiques, notamment les PME, les jeunes et les femmes, à la production de richesses nationales, à la création d’emplois et à l’expansion des possibilités d’entrepreneuriat pour les populations africaines.
Les répercussions de la nouvelle pandémie de coronavirus continuent de mettre en lumière l’impérieuse nécessité de prendre des mesures ambitieuses pour apporter des changements profonds dans les principaux piliers économiques comme l’industrialisation, estiment les organisateurs.
Il est à noter que le 20 novembre de chaque année est célébrée comme la Journée de l’industrialisation de l’Afrique, qui a été adoptée par la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Organisation de l’Unité africaine, en juillet 1989, à Addis-Abeba (Éthiopie).
Depuis 2018, la Journée de l’industrialisation de l’Afrique a été célébrée à travers des événements d’une semaine, ce qui marque une rupture avec la tradition d’une journée, offrant ainsi davantage de temps pour réfléchir et accélérer les actions en faveur de la transformation structurelle de l’Afrique, en tant qu’instrument pour atteindre les objectifs de l’Agenda 2063et les Objectifs de développement durable (ODD) 2030.
Les débats lors de ce Sommet seront axés notamment sur «La mise en œuvre opérationnelle de la ZLECAF: Le lien avec l’industrialisation», «Covid-19 et nouveau récit dans le cadre d’une industrialisation accélérée», «IDDA III et programme d’industrialisation de l’Afrique» et «l’industrialisation pour le développement durable en Afrique».
Participeront à ce Sommet, la Commission de l’UA et les organes, les chefs d’État et de gouvernement, les ministres Africains chargés de l’Industrie, du Commerce, de l’Exploitation minière et de l’Investissement et d’autres ministères concernés, les chefs d’institutions internationales de développement, dont les agences des Nations Unies, les chefs de secrétariat des communautés économiques régionales, les institutions régionales et internationales de financement du développement.
Les représentants du secteur privé, de la société civile, de la jeunesse, des femmes et d’autres parties prenantes participant au processus d’industrialisation du continent, sont aussi attendus à Niamey.