Deux camionneurs marocains ont été tués et un autre a été blessé, samedi au Mali, par des hommes armés, a-t-on appris auprès de l’ambassade du Maroc à Bamako, ajoutant qu’un quatrième chauffeur a survécu à cette attaque.
L’incident a eu lieu au niveau de la commune de Didiéni, située à environ 300 Km de Bamako, lorsque les chauffeurs marocains se dirigeaient vers la capitale malienne à bord de camions transportant des marchandises, avant qu’ils ne soient attaqués par balles par un groupe d’éléments armés qui se cachaient derrière les arbres au bord de la route, indique-t-on de même source.
Le chauffeur blessé, dont l’état de santé ne suscite pas d’inquiétude, a été transféré vers un hôpital local pour recevoir les soins nécessaires.
Selon des témoins, les assaillants étaient cagoulés, portaient des gilets pare-balles et disposaient d’appareils de communication sans fil. Après avoir commis leur crime, ils ont quitté les lieux sans voler le moindre objet des victimes.
L’ambassade du Maroc à Bamako est en contact avec les autorités compétentes dans les deux pays, ainsi qu’avec les proches des chauffeurs marocains pour prendre les dispositions nécessaires dans de telles situations, dont la demande d’ouverture d’une enquête par les autorités maliennes afin d’élucider les circonstances de cette attaque, et la prise de mesures qui s’imposent.
Les dépouilles des deux victimes sont actuellement acheminées vers Bamako, selon la même source.
En 2016, le ministère marocain des Affaires étrangères et de la coopération et le ministre des Transports avaient été saisis par les professionnels marocains du Transport international routier (TIR) entre le Maroc et les pays de l’Afrique de l’Ouest, ainsi que par la Fédération marocaine du transport routier et portuaire. Il s’agissait t de les inciter à prendre, avec leurs homologues subsahariens, les mesures qui s’imposaient pour sécuriser le commerce routier transafricain qui reste primordial dans les échanges économiques entre les pays du continent.
cinq camionneurs marocains avaient été attaqués et pris en otages par un groupe armé, avant d’être relâchés mais dépouillés.