Fassi-Fihri met en avant sur CNN le caractère « inclusif » du débat sur les réformes constitutionnelles au Maroc
"Le débat sur les réformes constitutionnelles, qui est déjà sur les rails, est inclusif et se caractérise par la participation de toutes les forces vives de la nation", a souligné M. Fassi-Fihri, qui effectue une visite à Washington, rappelant dans ce contexte que le Maroc, qui a consacré constitutionnellement le multipartisme depuis 1962, se distingue par des partis politiques de divers horizons, des syndicats actifs et des organisations non-gouvernementales vigoureuses.
En initiant ce processus de réformes profond et avant-gardiste, "SM le Roi Mohammed VI a ainsi répondu aux aspirations de Son peuple, des partis politiques et des différents acteurs de la société civile y compris les jeunes", a souligné le ministre, rappelant que le Royaume a déjà connu dans son histoire contemporaine quatre révisions de la constitution.
La Commission chargée de la révision de la constitution, a-t-il rappelé, soumettra les résultats de ses travaux à la Haute appréciation de Sa Majesté le Roi au courant du mois de juin prochain, suite à quoi le projet de la nouvelle Constitution sera soumis à un référendum populaire.
A brève échéance, le Royaume aura ainsi une nouvelle constitution "moderne, dynamique garantissant une indépendance totale des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire", a indiqué M. Fassi-Fihri, faisant observer qu’il s’agit là "sans aucun doute d’une autre dimension de la singularité marocaine".
Le ministre a eu des interviews similaires avec la BBC-Washington et BBC International, le Washington Post, Associated Press et Forbes.Com, qui ont porté essentiellement sur les perspectives ouvertes par la réforme constitutionnelle au Maroc et également sur l’évolution constatée dans plusieurs pays arabes.
A ce sujet, M. Fassi-Fihri a insisté sur le fait que le monde arabe n’est pas monolithique, notant que la situation diffère d’un pays à un autre et que si changement il y a il s’opérera de manière distincte en fonction des réalités de chaque pays. Dans ce contexte, il a également évoqué la situation dans le Maghreb, ainsi que la question du Sahara et son évolution au niveau régional, mais aussi au niveau des Nations Unies.