Renouvellement de plus de 2.000 licences de travailleurs saisonniers marocains en Espagne en 201

Le ministre chargé des Marocains résidant à l’étranger et des affaires de la migration, Anis Birou, a indiqué, mardi, qu’il a été procédé au renouvellement des licences de près de 2.096 travailleurs saisonniers marocains en Espagne en 2016.

En réponse à une question orale du groupe socialiste à la Chambre des représentants sur "la situation catastrophique des travailleurs saisonniers en Espagne", M. Birou a relevé que cette opération se déroule dans le respect des dispositions de la convention relative à la main d’oeuvre, signée entre le Maroc et l’Espagne, laquelle garantit aux travailleurs marocains tous les droits accordés à leurs homologues espagnols, que ce soit en matière des conditions du travail, de sa durée et du salaire octroyé, ou sur les plans de l’assurance et de la couverture sociale.

Dans ce cadre, il a fait observer que le secteur de la cueillette des fraises est soumis aux dispositions de la convention collective conclue entre le gouvernement espagnol et les professionnels du secteur, en vertu de laquelle les travailleurs étrangers jouissent des mêmes droits et devoirs que ceux des espagnols.

Le ministre a, en outre, précisé qu’il a été procédé à la mise en place de mécanismes de suivi et d’évaluation pour accompagner la main d’oeuvre marocaine saisonnière en Espagne, qui concernent l’organisation de réunions périodiques entre l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC), d’une part, et le service consultatif de travail et de prévoyance sociale au sein de l’Ambassade d’Espagne au Maroc, d’autre part, afin de préparer les opérations lors du lancement de la saison agricole ou de les évaluer à sa fin.

Ces mécanismes portent également, selon M. Birou, sur la tenue de réunions périodiques au Maroc et en Espagne entre l’ANAPEC, la commune de Cartaya, et les représentants des associations agricoles, dans le but de développer le rendement, de consolider les points forts et d’éviter les points faibles pour ce qui est de la gestion des contingents de travailleuses.

Parmi les mécanismes d’accompagnement, figurent également le traitement des plaintes des travailleurs et travailleuses et leur présentation à l’ambassade qui les soumet à son tour aux parties concernées (services d’inspection du travail ou les services de sûreté espagnols), ainsi que le renforcement des mécanismes de contrôle qui portent aussi sur la participation des syndicats espagnols et des organisations de la société civile dans le suivi des conditions des travailleurs agricoles, a ajouté le ministre.

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