"M. al-Senoussi a des problèmes avec la justice en Mauritanie, il doit être jugé pour son entrée avec une fausse identité en Mauritanie", a affirmé le président Aziz lors d’une "rencontre avec le peuple", organisée à Atar (nord) pays) à l’occasion du troisième anniversaire de son accession au pouvoir en 2009.
Selon lui, "le passeport avec lequel al-Senoussi est entré en Mauritanie n’est pas falsifié, mais il y est indiqué qu’il est Malien et il se présente sous un faux nom, ce pourquoi la justice mauritanienne doit le juger".
Le chef de l’Etat a indiqué que "cette situation a été expliquée aux délégations libyennes venues demander l’extradition, tout comme à la partie française" qui réclame également l’extradition de l’ex-chef libyen des services de rensignement pour son rô le dans l’attentat contre un avion d’UTA en 1989.
Entré en Mauritanie avec un passeport malien sous une fausse identité, M. al-Senoussi avait arrêté dans la nuit du 16 au 17 mars à l’aéroport de Nouakchott, alors qu’il arrivait du Maroc.
Il avait été placé en garde à vue avant d’être inculpé le 21 mai de "falsification de document de voyage" et entrée illégale dans le pays. Il est depuis détenu à Nouakchott.
La Cour pénale internationale (CPI) a également émis un mandat d’arrêt à l’encontre de al-Senoussi le 27 juin 2011, l’accusant d’avoir commis "des meurtres et des persécutions de civils constitutifs de crimes contre l’humanité" dès le début, mi-février 2011, de la révolte contre le régime de Kadhafi.