"J’invite tous les partenaires à accroître les investissements consacrés à la recherche et aux programmes visant à vaincre le paludisme", a souligné le chef de l’ONU dans un message publié à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre cette maladie, célébrée le 25 avril.
Selon lui, la réponse antipaludique mondiale a porté ses fruits, mais davantage d’efforts sont nécessaires pour sauver plus de vies et éradiquer cette maladie en 2015.
"Depuis 2008, plus de 600 millions d’Africains ont été épargnés de terribles souffrances grâce à la distribution de plus de 300 millions de moustiquaires imprégnées d’insecticide", s’est félicité le chef de l’ONU.
Grâce aux avancées enregistrées au niveau du dépistage et du traitement du paludisme, plus de 750.000 vies ont été sauvées au cours des dix dernières années, a-t-il ajouté.
Le chef de l’ONU a cependant relevé que 781.000 personnes, des jeunes enfants pour la plupart, succombent chaque année à cette maladie "évitable et curable", ajoutant qu’elle a également des répercussions néfastes sur la productivité économique des pays touchés.
Pour remédier à cette situation, M. Ban a jugé "nécessaire" d’intensifier les efforts internationaux dans deux domaines clés à savoir, le dépistage "en temps opportun" de toutes les personnes soupçonnées d’avoir le paludisme et "un traitement efficace" pour ceux qui ont confirmé la maladie. Il s’est également prononcé en faveur de la mise en place d’une "couverture universelle pour toutes les personnes à risque" et de la lutte contre le risque de pharmaco-résistance du parasite du Malaria.
Organisée sous le thème "Progrès réalisés et impact", la Journée mondiale de lutte contre le paludisme est célébrée pour la quatrième année consécutive.
La lutte contre cette maladie infectieuse figure au point six des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) qui prévoient de lutter contre la pauvreté, d’ici à 2015, à travers une série d’actions ciblées dans les domaines de la santé, des femmes, des enfants et de la famine.