Atteint de syndrome de Lyell à l’âge de douze ans, Dylan a souffert de brûlures graves de son corps qui lui ont coûté la vue de manière irréversible, rapportent les médias en citant des membres de sa famille.
Il aura fallu alors attendre de longues années avant que son médecin traitant lui annonce qu’une opération unique en son genre demeure possible pour son cas.
En moins d’une semaine, le jeune Dylan a recouvert trois dixièmes de vision et commence déjà à se projeter dans un avenir où il se prendra lui-même en charge.
Baptisée « ostéodonto-kératoprothèse », la technique consiste à implanter une prothèse composée d’un fragment de dent, d’os de mâchoire et de plexiglass à la place de la cornée, lorsque celle-ci est trop abîmée pour accueillir une greffe classique.
« C’est en quelque sorte une solution de dernier recours pour les patients qui ont tout essayé, sans succès », souligne-t-on auprès du staff médical, précisant qu’une telle intervention permet parfois une récupération de la vision jusqu’à dix dixièmes, une performance spectaculaire pour la majorité des patients.
Cette avancée médicale significative nourrit l’espoir de voir les personnes exclues des greffes cornéennes conventionnelles, notamment en raison de rejets ou de pathologies rares, progresser enfin vers une forme de guérison.
Le CHU de Montpellier se positionne comme l’un des rares centres hospitaliers européens à maîtriser cette technique exigeante, alliant innovation médicale et savoir-faire exceptionnel en chirurgie.
