Le président français Emmanuel Macron a reçu mardi à l’Elysée Boualem Sansal après son retour en France, et « se réjouit profondément de la libération de Monsieur Sansal, grand écrivain dont la dignité, la force morale et le courage ont été exemplaires ».
Sa libération « a été rendue possible par une méthode faite de respect, de calme et d’exigence », souligne un communiqué de la présidence française.
Emmanuel Macron salue en particulier « l’engagement du président allemand, dont la mission de bons offices a été déterminante », et « salue la décision prise par le président Abdelmadjid Tebboune de lui accorder sa grâce ».
Avant de conclure : « Nous pensons aussi à notre compatriote Christophe Gleizes, dont nous souhaitons ardemment la libération. Nous y travaillons ».
Le Comité de soutien international à l’écrivain s’est à son tour félicité d’accueillir « avec une immense joie et un immense soulagement la nouvelle de sa libération qui met fin à l’arbitraire de son incarcération et fait naître l’espoir qu’il pourra recouvrer la santé ».
« Nous saluons le courage et la détermination de Boualem Sansal qui n’a, à aucun moment, faibli ou fléchi dans ses convictions, malgré les pressions dont il n’a cessé d’être l’objet depuis un an », indique le communiqué du Comité de soutien de l’écrivain.
L’Algérie avait accepté, le 12 novembre, une demande de l’Allemagne de gracier(Nouvelle fenêtre) et transférer dans ce pays Boualem Sansal, 81 ans, emprisonné depuis près d’un an et malade.
Depuis sa libération, l’auteur franco-algérien était soigné dans un hôpital militaire de la capitale allemande depuis près d’une semaine.
