Interrogé sur le risque de se voir reprocher un « opportunisme politique », il affirme : « Je n’attends strictement aucune récompense de mon choix. Ni aucune sanction, j’espère. Je pense que ma liberté est respectée aussi bien par François Hollande qu’elle l’a été par Nicolas Sarkozy, qui m’a laissé libre, tant au gouvernement que depuis que j’ai choisi de le quitter ».
« J’aspire seulement à ce que soient poursuivis les chantiers sur lesquels je travaille depuis longtemps, et que je puisse continuer à m’y engager pleinement, avec la même indépendance d’esprit », ajoute le créateur du revenu de solidarité active (RSA). Insistant : « ce qui serait opportun, c’est d’achever un RSA encore incomplet, en l’améliorant ».