"Avec Nicolas Sarkozy, elle ne peut être sûre de rien puisqu’il l’a suivie pendant des mois, puis fait une campagne en se détachant des obligations européennes sur Schengen et d’autres dispositions, avant cette dernière virevolte sur la banque centrale européenne", a estimé François Hollande interrogé par le quotidien du Nord sur un éventuel "bras de fer" à venir avec la chancelière allemande.
Plusieurs semaines après son rival socialiste, Nicolas Sarkozy s’est lui aussi prononcé dimanche en faveur d’une réforme des missions de la BCE pour muscler son rôle dans le soutien à la croissance en berne de la zone euro.
Le candidat socialiste a réaffirmé ses intentions de modifier le traité européen "en ajoutant l’objectif indispensable de croissance et d’emploi" s’il était élu le 6 mai.