Le président tchadien réaffirme la mort de Zeïd et Belmokhtar

Le président tchadien réaffirme la mort de Zeïd et Belmokhtar
Le président tchadien Idriss Deby a réaffirmé lundi que les deux chefs islamistes Abou Zeïd et Mokhtar Belmokhtar avaient été tués dans des combats dans le nord du Mali, assurant que les corps n’avaient pas été exposés par respect "des principes de l’islam", dans un discours retransmis à la télévision tchadienne.

Les morts d’Abou Zeïd et de Belmokhtar dit "Le Borgne", tous deux Algériens, avaient déjà été annoncées par le Tchad en fin de semaine dernière. Mais ni Bamako ni Alger ne les ont confirmées. Le décès d’Abou Zeïd, un des chefs au Mali d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), semblait cependant se confirmer lundi tandis que celui de Belmokhtar restait incertain.

Concernant les sept otages français détenus par des groupes islamistes que l’on pensait être dans le massif des Ifoghas, l’amiral Guillaud a reconnu que l’armée française ne savait pas où ils se trouvaient. "Il est possible qu’ils aient été déplacés, pas forcément vers un autre pays", a dit le chef d’état-major des armées françaises. Dans un communiqué, les familles de quatre Français enlevés au Niger en 2010 ont estimé que leurs proches ne seraient pas sauvés par les opérations militaires et ont appelé le gouvernement français à "négocier" avec Aqmi.

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