L’Algérie refuse l’expulsion d’un nouveau clandestin sous OQTF
Après l’expulsion ratée de l’influenceur Doualemn, accusé d’apologie de terrorisme et d’incitation à la haine, l’Algérie a refusé un second ressortissant, sous le coup d’une OQTF.
Interpellé fin janvier à Nice pour violences intrafamiliales, l’homme n’a pas été accepté par les policiers à Alger, révèle lundi Europe 1.
Le député des Alpes-Maritimes Éric Ciotti dénonce « un nouveau scandale et une nouvelle humiliation de l’État-voyou algérien ».
Arrivées à l’aéroport d’Alger, les forces de l’ordre algériennes ont refusé de reprendre leur ressortissant justifiant que « seules les personnes sous dotation de protection d’urgence ou disposant d’un laisser-passer consulaire avec passeport » pouvaient être reprises.
Les policiers français ont notamment été accueillis de façon méprisante, selon une source proche du dossier cité par Europe 1.
« Allez c’est bon, cassez-vous », ont lancé les policiers algériens à l’encontre de leurs homologues français, selon cette source.
Le mis en cause, aux nombreux antécédents judiciaires, a par conséquent dû être renvoyé vers la France où il a été placé dans le CRA du Mesnil-Amelot, en Seine-et-Marne, dimanche soir.
Dans un entretien avec l’Opinion de lundi, le président algérien assure que « Bruno Retailleau, le ministre de l’Intérieur, a voulu faire un coup politique en forçant l’expulsion de l’influenceur algérien Doualemn » et reproche à Paris de donner « la nationalité ou le droit d’asile » à des criminels algériens en col blanc et subversifs ».