L’actrice marocaine internationale, Nadia Benzakour, vient de rejoindre le casting de la série d’History Channel « The Colosseum » réalisée par Roel Reine et se prépare à jouer une figure historique dans le long métrage « Seneca, the creation of earthquakes », de Robert Schwentke, réalisateur du dernier Marvel, Snake Eyes ainsi que le succès international, Red, coproduit par le marocain Karim Debbagh (Kasbah Films), connu pour avoir travaillé sur des blockbusters Américains tels que Men In Black 4 , Cherry et Hologram For The King. Nadia jouera avec le célèbre acteur John Malkovich.
Selon Nadia Benzakour, les deux projets ont des tonalités totalement différentes. « Colosseum est une série épique sur les gladiateurs et The Creation of Earthquakes est une comédie d’un genre nouveau sur Sénèque et sa relation avec l’empereur Néron.
Nadia Benzakour nous promet d’être surprenante dans le futur choix de ses rôles . On l’avait connu en jeune fille innocente, travailleuse et en décalage avec l’univers de la beauté et de la coquetterie dans la série marocaine Salon Shahrazade. Le public marocain se souvient d’elle grâce à cette série qui repasse régulièrement sur 2M, ou bien encore dans le long métrage de Meryem Ben Mbarek- Sofia.
Mais en réalité, elle a depuis, construit une carrière solide dans les productions internationales et a pu signer avec certains des meilleurs agents du cinéma Hollywoodien et international.
On a pu la voir dans the Tyrant dirigé par David Yates, le réalisateur des Harry Potter.
Dans Killing Jesus face à John Rhyes Davis (Seigneur des Anneaux) et Rufus Sewell (the Illusionist, Dark City…) elle est la femme condamnée pour adultère et sauvée par Jésus, interprété par Haaz Sleiman qui inspirera le célèbre proverbe « Que celui qui n’a jamais pêché lui jette la première pierre ».
Dans Deep State, une série de Fox Tv, en gérante de casino clandestin, elle donne la réplique au grand acteur britannique Mark Stong (RockNRolla, Cruella, La Taupe, Kingsman…) et à Joe Dempsie (Skins, Game of thrones…) et Karima Mc Adams.
Les séries françaises ne sont pas en reste avec le Bureau des Légendes et les Hommes de l’ombre.
« Lorsque je me suis retrouvée face à Carole Bouquet, ce qui était une grande surprise, je me suis simplement tue. Je ne voulais surtout pas commettre de maladresse. Erreur, Carole Bouquet est une actrice tellement sympathique en réalité, on m’a donc bien incité à m’adresser à elle le plus simplement du monde, et ce fut un vrai moment de partage d’ailleurs », raconte Nadia.
Ces deux dernières années ont été fructueuses pour Nadia. Elle enchaine un premier rôle classique au théâtre national de Rabat, « Hedda Gabler »/ Jahim dirigé par Asmaa Houri et le tournage de Forces spéciales africaines, la première série panafricaine, dans laquelle elle interprète l’un des rôles principaux.
Dans the Covenant, pour la première fois elle interprète une femme sulfureuse essayant de détourner le droit chemin du prophète Joseph dans ce téléfilm réalisé par David Batty.
Pour ceux qui ne le savent pas, Nadia Benzakour est franco-marocaine. Elle grandit à Paris, elle y découvre le théâtre, elle commence sa formation à l’école des Enfants terribles, puis rencontre le metteur en scène français Nicolas Liautard qui lui ouvrira ses yeux sur le réalisme au théâtre et s’envole par la suite à New York.
De là, elle continue sa formation d’acting devant la caméra et sur scène auprès de Mary Boyer et en profitera pour intégrer la McDonald’s Gospel Choir qui avait pour lead singer Cissy Houston et juste avant Patti Labelle, Aretha Franklin.
Selon Nadia Benzakour, «ce fut une expérience unique, je me suis retrouvé au Madison Square Garden pour chanter l’hymne national Américain pour l’équipe de basket ball des Nicks ».
Après presque trois ans à New York et de merveilleux souvenirs, encouragée dans la poursuite de sa carrière par la directrice de casting Penny Dupont (Arizona Dream, Karate Kid) et professeure à Tisch, Drama Film academy de NYU, qui l’aurait repérée dans des courts métrages de Melanie Delloye et d’Emily Cheeger, elle s’installe entre Paris et Casablanca.
La pandémie n’a pas été simple mais malgré tout, j’ai pu tourner et surtout écrire.
« Écrire enfin ! Une pièce de théâtre, deux projets de films de long métrage. Je ne me suis pas du tout ennuyée. Supportée par le groupe de Richard Lawson Studio, à Los Angeles, j’ai en réalité beaucoup travaillé », souligne Nadia Benzakour.