A l’issue de ce confinement, qui a débuté le 17 mars 2020 et pris fin le 10 mai, une personne sur sept présentait un syndrome dépressif, d’après les conclusions de cette étude relayées par les médias de l’hexagone.
« En mai 2020, 13,5% des personnes âgées de 15 ans ou plus vivant en France déclarent des symptômes évocateurs d’un état dépressif », contre 10,9% en 2019, indique la Drees, ajoutant que les jeunes sont les plus touchés avec 22% des 15-24 ans, soit le double de 2019.
L’étude fait état également d’une forte augmentation des états dépressifs chez les femmes avec 15,8% en 2020, contre 12,5% l’année précédente.
Ces états dépressifs se manifestent notamment par une perte d’intérêt à faire des choses, une humeur dépressive, des problèmes de sommeil et des difficultés de concentration, relève l’étude, notant que ces syndromes peuvent être liés à une situation financière dégradée, mais également au fait d’avoir contracté le Covid-19 ou aux conditions de logement.
La Drees relève également que « le fait de se retrouver confronté à des comportements violents, agressifs ou dégradants de la part de son conjoint ou partenaire est également lié au syndrome dépressif ».