Foot- C1- Lyon : «Le 1-0 laisse des possibilités»

Dans un cadre «loin des turpitudes de la ville» (Puel), l’OL a pris le temps de méditer sur ce qu’il n’avait pas fait à Munich et sur ce qu’il devrait faire à Gerland. Il en est sorti la conviction que l’ancien roi de France est «capable de renverser n’importe quelle équipe européenne» à condition de « jouer son jeu». «Celui de l’aller, ce n’était pas le nôtre», insiste Puel. Comme une promesse de rédemption pour mardi soir.

Sinon leur capacité à «forcer la décision» lorsqu’ils sont «dans l’adversité», les Lyonnais ne se sont pas épanchés sur les raisons qui les poussent à y croire. «Ça doit rester entre nous, souligne Cris. Le plus important, c’est que tout le monde ait conscience qu’on n’a pas fait ce qu’il fallait à l’aller». Sous-entendu : ça ne se reproduira pas. A l’Allianz Arena, l’OL avait livré un «match courageux» qui n’avait pas suffi à combler son «déficit d’expérience» face à une formation en lice pour un cinquième sacre dans cette épreuve. La domination du Bayern fut telle qu’il «pourra regretter de ne pas avoir su creuser davantage l’écart», fait remarquer Puel. «Ça laisse des possibilités». Celle de ne gagner «que» par deux buts d’écart…

Oublier le contexte

Devant son public, l’OL sent l’exploit possible. Il devra trouver le juste milieu entre la nécessité de «faire abstraction du contexte pour ne se focaliser que sur ce qu’il doit faire» (Puel) et son envie débordante d’écrire une autre page de l’histoire du club. «Les gens disent qu’avec cette demi-finale, on est déjà dans l’histoire, mais on ne veut pas s’arrêter là, insiste Cris. Il faut aller jusqu’au bout». Le Brésilien évoque la rareté de l’évènement -«dans une carrière, ça n’arrive pas souvent…»- pour souligner l’importance qu’il revêt dans le vestiaire lyonnais. «Même s’il y a une grosse équipe en face, tout le monde rêve d’aller en finale. On doit profiter de ce moment, c’est l’heure».