Foot – C1 – Le Bayern prêt à «un combat engagé»

La suspension de Ribéry, les efforts fournis à Mönchengladbach… Le Bayern ne se cherchera «pas d’excuses» contre Lyon, mardi soir en demi-finale retour de la Ligue des champions.

Foot - C1 - Le Bayern prêt à «un combat engagé»
A une marche de la finale, les Bavarois ne pensent qu’à «saisir cette chance», souligne Bastian Schweinsteiger. La fatigue engendrée par le déplacement effectué samedi en Bundelisga doit «être une motivation supplémentaire». L’absence de quot;Kaizerquot; Franck ? «Une déception», pas une fatalité. «Il est l’un des meilleurs joueurs en Europe actuellement, mais on a déjà joué sans lui comme on a déjà joué sans Robben…», rappelle Mark van Bommel.

S’il ne l’a pas toujours montré lors de la traditionnelle conférence de presse d’avant-match, l’international néerlandais s’est dit «respectueux» des Lyonnais. «Ils n’ont pas été très bons à l’aller, mais il s’en sont toujours sortis contre les grosses équipes. Ce sera un gros match, surtout qu’ils joueront à la maison». Schweinsteiger promet «un combat engagé». Pas forcément «tactique», précise van Gaal. «Pour moi, ça reste avant tout 11 joueurs contre 11 joueurs avec quelques ajustements possibles pendant le match. C’est ce qui s’est passé à l’aller après le carton rouge de Ribéry. Ça a fonctionné et j’en suis fier, mais si (mardi) ça se passe bien, je ne vois pas pourquoi j’en ferai…»

Le technicien batave semble miser davantage sur la «mentalité extraordinaire» de ses joueurs. «Contre Mönchengladbach, tout le monde pensait qu’on était concentré sur Lyon et on a quand même réussi à revenir au score». Pour expliquer les ressources mentales de ses troupes, il raconte cette anecdote qui date de l’époque où il entraînait aux Pays-Bas. «Je me souviens qu’à chaque fois qu’on allait rencontrer des formations allemandes, je disais à mes joueurs qu’avec eux, il fallait vraiment jouer jusqu’à la dernière minute. Notre équipe, c’est ça : des joueurs allemands, mais aussi des étrangers qui ont su s’approprier cette culture. C’est aussi pour ça que je suis au Bayern».

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