Cérémonie funéraire à Rabat à la mémoire d’Edmond Amran El Maleh

Une cérémonie funéraire à la mémoire du grand écrivain Edmond Amran El Maleh, décédé la veille, a été organisée mardi au cimetière juif situé avenue Hassan II à Rabat.

Aux cô tés des amis du défunt, la cérémonie a rassemblé d’importantes personnalités des mondes de la politique et de la culture, à leur tête MM. André Azoulay, Conseiller de SM le Roi, et Bensalem Himmich, ministre de la Culture.

Lors de cet hommage posthume, M. Azoulay a donné lecture à un message de condoléances adressé par SM le Roi Mohammed VI à la famille du défunt, dans lequel le Souverain a loué "les grandes qualités humaines du grand disparu, son patriotisme et son attachement sincère aux valeurs de citoyenneté, ainsi que son engagement pour la défense de l’indépendance du Maroc, de son unité nationale, de son intégrité territoriale et de sa civilisation séculaire".

Les différents orateurs ont rappelé la valeur littéraire et intellectuelle du legs du défunt qui incarnait la diversité culturelle au Maroc, ainsi que ses vertus et ses qualités humaines, notamment son patriotisme et son combat pour la défense des principes des droits humains et des causes justes, en particulier la lutte du peuple palestinien.

A ce propos, la représentante de la Palestine auprès de l’Union européenne, Mme Leila Chahid, a mis en exergue son engagement solennel en faveur de la question palestinienne et sa profonde connaissance de la culture marocaine qu’il promouvait partout où il se trouvait.

La disparition d’El Maleh a laissé une sincère et profonde tristesse chez ses camarades de lutte et endeuillé ses concitoyens qui l’ont porté dans leur cÂœur, surtout les gens d’Asilah, de Safi et d’Essaouira à laquelle il vouait une passion particulière, a-t-elle dit.

Pour sa part, le ministre de la Culture a relevé que le défunt jouissait d’une sublime fibre humaniste et était un ardent défenseur des droits du peuple palestinien, notamment l’établissement d’un Etat indépendant.

Le Maroc a perdu un grand homme de lettres et un patriote engagé pour les causes justes, a-t-il résumé.

Le directeur du musée du patrimoine juif marocain de Casablanca, Simon Lévy, s’est remémoré les positions nobles du défunt, son grand amour pour les villes de Safi et d’Essaouira et sa ferveur pour la langue arabe et tout ce qui touche à la culture marocaine dont elle était l’un des plus éloquents porte-voix.

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