La FIJ appelle les médias couvrant le conflit du Sahara à observer les normes de la fiabilité

La FIJ appelle les médias couvrant le conflit du Sahara à observer les normes de la fiabilité
La Fédération internationale des journalistes (FIJ) a appelé, les médias qui couvrent le conflit du Sahara à observer les normes de précision et de fiabilité, suite à la publication par des médias espagnols de photos falsifiées sur les incidents de Laâyoune.

Dans un communiqué parvenu à l’agnce MAP, le secrétaire général de la Fédération, M. Aidan White, a appelé les médias qui couvrent le conflit du Sahara à observer ces normes de précision et de fiabilité, suite à la diffusion par des médias espagnols de photos d’enfants palestiniens blessés à Gaza, en janvier 2006, en les présentant comme des victimes de violences à Laâyoune.

"Cet incident a attiré l’attention des journalistes aux dangers de la désinformation" concernant la question du Sahara, a-t-il expliqué, mettant l’accent sur la nécessité de faire preuve de vigilance pour s’assurer de la véracité des sources d’information.

La diffusion d’images d’enfants recevant les soins dans un centre médical à Gaza a été condamnée avec force par le Maroc, y compris par le Syndicat national de la presse marocaine (SNPM), relevant de la Fédération, a indiqué la FIJ.

Selon des rapports, poursuit la Fédération, l’agence officielle espagnole (EFE) a reçu ces photos d’une organisation liée au "polisario" et que d’autres organes de presse, notamment El Pais, ABC, El Mundo et La Vanguardia, ont reprises et publiées.

"Cela met en exergue les risques que peuvent encourir les médias lorsqu’ils dépendent d’une seule source d’information, en particulier lorsque cette source appartient à une partie impliquée dans le conflit et lorsqu’il est impossible de vérifier les informations", a estimé M. White.

La Fédération a rappelé que le SNPM avait également condamné la diffusion par la chaîne de télévision espagnole Antena 3 d’une autre photo truquée d’un prétendu massacre au Sahara. La photo, publiée dix mois auparavant par le quotidien marocain Al Ahdat Al MAghribiya, concerne en fait un crime commis à Casablanca.

La FIJ a prévenu que la diffusion de fausses informations pourrait saper la confiance du public dans les médias et mettre en question leur crédibilité.

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