Attaque à la préfecture : Castaner entendu mardi à l’Assemblée, jeudi au Sénat

Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner sera entendu mardi par la commission des Lois de l’Assemblée nationale et jeudi par celle du Sénat, après l’attaque qui a fait quatre morts à la préfecture de police, a-t-on appris lundi de sources parlementaires.

Ces auditions seront ouvertes à la presse et retransmises en direct par les assemblées.

La commission de l’Assemblée, présidée par Yaël Braun-Pivet, a finalement décidé d’auditionner le ministre mardi à 17H30, après les questions au gouvernement où il devrait être mis sur le grill.

La commission du Sénat, présidée par Philippe Bas (LR), entendra le ministre jeudi à 9H00. Elle s’intéressera aux "conditions ayant permis le déroulement" de cette attaque, aux "éléments relatifs à la radicalisation de (son) auteur" et aux "signes qui auraient pu faire apparaître cette radicalisation dans le cadre professionnel", selon un communiqué.

Elle interrogera le ministre sur "les conséquences qui en ont été tirées" et "sur les mesures administratives prises ou envisagées à l’égard des individus qui ont contribué à cette radicalisation".

Seront également abordés "la nature, l’objet et le calendrier des missions d’inspection décidées par les pouvoirs publics, et plus généralement les dispositions prises par le gouvernement, à la lumière notamment des travaux de contrôle parlementaire déjà réalisés, relatifs à la détection des agents radicalisés dans les administrations et aux mesures de protection des services publics contre les risques que représentent ces agents".

Après la tuerie de la préfecture de police, le Premier ministre Edouard Philippe a annoncé dimanche le lancement de deux missions sur la détection d’éventuels signes de radicalisation islamiste d’agents chargés de la lutte antiterroriste.

L’audition au Sénat "ne portera ni sur le champ des investigations conduites par le procureur national antiterroriste, qui relèvent de la seule autorité judiciaire, ni sur les faits et décisions relevant du secret de la défense nationale et du secret des procédures et méthodes des services spécialisés de renseignement", précise le communiqué.

Le contrôle par le Parlement de ces derniers est exercé par la délégation parlementaire au renseignement, couverte par le secret défense. Celle-ci entendra M. Castaner mardi à huis clos.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite