Le "oui" l’a emporté avec 66,02% des suffrages, et quelque 78,4% des 463.000 membres du SPD ont participé au vote.
"J’ai informé le président (Frank-Walter Steinmeier) et la chancelière (Angela Merkel) de ce résultat", a indiqué le chef par intérim du SPD, Olaf Scholz.
Sans l’aval des sociaux-démocrates, la formation d’un nouvel exécutif sous la direction d’Angela Merkel était impossible. La direction du parti avait négocié en février un accord avec la chancelière et les membres du plus vieux parti d’Allemagne devaient l’approuver, sur fond de divisions internes.
Le feu vert de la base du SPD met fin à cinq mois d’imbroglio post-électoral inédit dans le pays, au moment même où l’Europe, secouée par la crise du Brexit et la montée des nationalismes, a plus que jamais besoin d’un exécutif solide en Allemagne.
Mme Merkel devrait être formellement élue chancelière par les députés mi-mars, le 14 probablement, et entamera alors son quatrième mandat. Mais les législatives de septembre ont considérablement affaibli la chancelière, dont le parti conservateur a fait un score historiquement bas alors que l’extrême droite faisait une percée historique.
Atlasinfo avec afp