Recherchés par le Tribunal de première instance de Tunis 1, ces éléments sont condamnés à des peines allant de quatre mois à trois ans de prison, précise un communiqué de la Garde nationale tunisienne.
Ainsi, l’Unité d’enquête et de recherches de la Garde nationale de Mohammedia (banlieue de Tunis) a arrêté un extrémiste habitant la région et condamné à quatre mois de prison.
En outre, deux extrémistes, condamnés à trois ans de prison chacun, ont été arrêtés dans la région de Sousse (est), tandis que les unités de Sfax (centre-est) ont arrêté un extrémiste habitant la région et condamné à une année de prison.
Les services de la Garde nationale de Korba (Nabeul) ont arrêté, pour leur part, un homme condamné à un an de prison, ajoute la même source, faisant état du maintien des opérations de poursuite des éléments « takfiristes » en fuite.
La menace terroriste a considérablement baissé en Tunisie depuis les attentats sanglants de 2015 et la grande offensive contre la ville de Ben Guerdane, en mars 2016, à la faveur du démantèlement de dizaines de cellules dormantes et des opérations préventives dans les milieux extrémistes.
L’activité des groupes armés est, actuellement, confinée dans les zones montagneuses, proches de la frontière algérienne, où des incidents sont signalés par moment.
Les monts avoisinants les frontières algériennes sont le théâtre depuis 2012 d’affrontements entre l’armée tunisienne et les groupes armés, en particulier la phalange Okba Ibn Nafie, branche locale d’Aqmi, tenue pour responsable de plusieurs attaques dans le pays.