L’indice composite de l’activité globale, indicateur très surveillé par les marchés financiers, a ainsi progressé à 57,6 points en avril, soit un niveau un peu supérieur à la première estimation publiée fin avril, après 56,3 points en mars, selon l’étude relayée par les médias de l’hexagone.
Cette croissance reflète essentiellement la forte reprise du secteur des services, dont la progression de l’activité a été la plus dynamique depuis plus de quatre ans, tandis que l’expansion de la production manufacturière n’a été que «modérée», souligne le cabinet.
«L’activité économique continue de bénéficier de la levée progressive des mesures sanitaires, de nombreuses entreprises interrogées ayant en effet attribué une croissance forte et prolongée de la demande à la reprise post-pandémie», analyse Joe Hayes, économiste à S&P Global, cité dans un communiqué.
Toutefois, il prévient qu’un «ralentissement» est «fort probable» une fois que l’effet de rebond post-pandémie sera passé, un risque accentué par les «tensions inflationnistes», la hausse des prix ayant atteint un niveau record en avril, ce qui inquiète les entreprises.
En parallèle, la croissance de l’emploi a accéléré à un rythme inégalé depuis six mois, constate le cabinet.