"Si l’ensemble des deux pouvait faire un pot commun européen, ce serait un signal très fort de confiance", a fait valoir Christine Lagarde sur Europe 1 mercredi matin.
La chancelière allemande Angela Merkel a jusqu’ici refusé de soutenir une telle initiative, soutenue par la France.
Christine Lagarde a estimé que l’Europe avait besoin d’un pare-feu puissant pour éviter que la crise de la dette en Grèce ne se propage à l’Italie et à l’Espagne.
L’ancienne ministre française de l’Economie a également jugé que les prochaines semaines seraient déterminantes pour l’économie mondiale.
"Si les bonnes décisions sont prises dans les semaines qui viennent non seulement au sein de la zone euro, c’est indispensable, mais aussi aux Etats-Unis, au Japon, chez les grands émergents, alors la fin de l’année 2012 sera meilleure que le début 2012", a-t-elle dit.
Le FMI a nettement réduit ses prévisions pour la croissance mondiale mardi face à l’aggravation de la crise de la dette dans la zone euro.