Mises l’une face à l’autre, ces deux personnalités qui ont écrasé les événements de ces derniers semaines, vampirisé les chroniques politiques et humoristiques, squatté les Unes des plus prestigieux magazines, n’ont de commun que cette capacité assez originale d’occuper les extrêmes au point de contourner le débat sociétal qui secoue la société française.
Le premier, Lies Hebbadj s’est imposé à l’actualité d’abord sur un plan vestimentaire comme un pur produit directement importé des montagnes d’Afghanistan. Il prenait un malin plaisir à se pavaner accompagné de son épouse «emburcastillée», tout en frimant à tue tête que les autre femmes qu’il fréquente ne sont que des «maitresses».
La seconde Zahia Dehar, une jeune prostituée qui aurait pu rester dans l’anonymat des bars de luxe et des virées selects sur commande pour « Happy few » fortunés, a fait une entrée fracassante dans l’actualité lorsqu’elle a avoué avoir eu des relation tarifées avec des joueurs de l’équipe de France comme Franck Ribery, Karim Benzema ou Sidney Govou. L’affaire aurait pu rester au stade d’une infidélité conjugale constatée pour jeunes footballeurs friqués si Zahia Dehar n’était mineure au moment des faits.
L’affaire devenait encore plus croustillante puisqu’elle opposait Zahia, la prostituée mineure, à Franck Ribery, le joueur internationale convertie à l’islam et marié à une autre algérienne, Waheeba. Et à la veille d’un mondial dont l’organisation et le casting de l’équipe de France est déjà remis en question à cause de la présence d’un entraineur aussi peu charismatique que Raymond Domenech, le feuilleton Zahia, Franck Ribery prend une dimension de soap national.
Avec Lies Hebbadj et Zahia Dehar, l’accès à la célébrité est certes garanti mais il est aussi dévastateur.